France : grève interprofessionnelle pour demander l’augmentation des salaires

Une grève interprofessionnelle touche de nombreux secteurs en France, mardi, à l’appel de quatre syndicats, à savoir, la CGT (Confédération générale du travail), FO (Force ouvrière), FSU (Fédération syndicale unitaire) et Solidaires, pour réclamer une hausse des salaires face à l’inflation.

Plusieurs secteurs sont touchés dont l’éducation nationale, la fonction publique, les transports en commun, ou encore la grande distribution, tandis que le mouvement de grève se poursuit chez TotalEnergies.

Selon la SNCF (Société nationale de chemins de fers), pas moins d’un train régional et un train inter-cité sur deux sont supprimés.

Un conducteur sur deux est en grève, de même qu’un tiers des agents de maintenance.

Du côté de la Ratp (Régie autonome des transports parisien), la circulation des métros est quasiment normale mais les perturbations se portent sur les bus dont un tiers ont été supprimés ce mardi.

Dans l’éducation nationale, il y avait plus de 22% de grévistes au sein des lycées professionnels, mais seulement 6% d’enseignants au total.

S’agissant du secteur de la distribution et des commerces, de nombreux salariés de plusieurs groupes sont en grève dont ceux de Monoprix, qui ont reçu la visite de plusieurs députés de gauche mardi matin, sur leurs piquets de grève.

Au niveau national, plus de 150 rassemblements et manifestations sont attendus dans toutes les grandes villes dont Paris où le défilé doit débuter à 14 heures (TU+2).

Depuis la Gare de Lyon, où il est allé soutenir les grévistes, l’opposant Jean-Luc Mélenchon s’est réjoui d’un « bras de fer avec le pouvoir » et « d’un mai 68 perlé ».

Pour rappel, fin septembre, l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) faisait état d’une inflation à 5,6% sur un an.

Plusieurs secteurs sont cependant plus touchés et inquiètent davantage les Français que d’autres dont l’alimentaire ou encore l’énergie.