L’Algérie et ses institutions vacillent dangereusement. On est à la fin de l’été 2018, les forces extra constitutionnelles et l’oligarchie prédatrice qui ont pris en otage toute un État sont en pleine tractations en prévision du scrutin présidentiel d’Avril 2019. Ces dangereux groupuscules, s’apprêtent à préparer le cinquième mandat de la honte pour un président, constamment absent, pour les raisons que tout le monde connaît.
Depuis près de dix ans, un groupe d’hommes d’affaires, des voleurs, des bandits de grand chemin, sont devenus des personnalités de premier plan du monde des affaires, , en lien avec le pouvoir politique. Les choses sont clairs, le pouvoir politique est au service, d’une oligarchie prédatrice qui a siphonné des dizaines de milliards de dollars. D’ailleurs, une chasse aux sorcières a été engagée contre tous les responsables honnêtes et patriotes qui osaient remettre en cause cette pratique devenue une règle, à l’instar du premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, qui a été limogé en moins de 90 jours, car il a pris la décision de casser le cordon ombilical entre l’argent et la politique.
La fin de l’année approche, tout le monde s’attelle à annoncer la candidature du président Bouteflika à un invraisemblable cinquième mandat, ces prédateurs dénués de la moindre morale , s’apprêtent à faire de l’Algérie, la risée du monde.
La rue algérienne, certes silencieuse, s’interroge sur le rôle des forces de l’argent sale. Ils ne comprennent pas l’utilité d’un cinquième mandat. Il y a une certaine odeur de fin de cycle pour l’ère Bouteflika.
Au même moment, le premier ministre de l’époque, les très impopulaire, Ahmed Ouyahia , sentant le vent de la contestation venir, prend les devants pour menacer les Algériens : << Ils ne feront pas sortir le peuple dans la rue. Nous les empêcherons de maîtriser la rue ou de créer l’anarchie>>, a prévenu le très arrogant Ouyahia.
Le 9 février 2019, à 15 jours du 22 février , les architectes margoulins, de cette tragédie, enfonce le clou lors du fameux meeting du << cachire>> de la coupole. Ils ne sont pas allé avec le dos de la cuillère pour qualifier ce meeting d’un << des plus grands moments politiques de l’histoire de l’Algérie>>. Un meeting où l’on annonce avec fracas, la candidature d’un cadre à une élection présidentielle !( à suivre du Hirak à l’élection présidentielle)