La Commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification de l’Assemblée nationale populaire (APN) a tenu une audience à laquelle ont pris part des membres de la Confédération générale des entreprises algériennes représentés par leur présidente Saida Neghza.
Les chefs des bureaux fédéraux du Sud et de la branche des minoteries ont également participé à cette réunion.
Lors de cette audience, le président de la Commission, M. Nabil Louhibi a souligné que cette réunion « s’inscrit dans le cadre des activités de la Commission visant à prendre en compte les préoccupations des différents acteurs économiques dans le but d’avoir une vision globale sur les différentes entreprises».
Mme Saida Neghza a présenté avec les membres de la Confédération les préoccupations des investisseurs à savoir, la nécessité de prendre en charge la construction et l’équipement des zones industrielles, notamment en ce qui concerne les lacunes enregistrées dans certains sites. Il s’agit, en revanche d’un manque de raccordement à l’eau et à l’électricité dans ces zones.
Les investisseurs présents à l‘audience ont révélé certains obstacles auxquels ils sont confrontés. Ils ont cité « la durée de temps consacrée à l’examen des dossiers avant l’approbation ». Selon eux, ceci « entrave l’expansion des projets d’investissement ».
Dans ce volet, la présidente de la Confédération, Saida Neghza, a fait savoir que « 1200 dossiers sont toujours en attente dans la région du sud », appelant, toutefois , à « la teneur d’un nombre de réunions périodiques avec les gouverneurs pour discuter des problèmes, en plus d’établir une plateforme numérique pour le suivi des dossiers d’investissements ».
Dans un autre contexte, les participants à la réunion ont critiqué l’accord de partenariat avec l’Union européenne, soulignant qu’il « entraîne de lourdes pertes pour l’économie nationale, en particulier avec suspension des barrières douanières ».
Pour les investisseurs, cette mesure a tendance à « inonder le marché national avec les produits étrangers ce qui pourrait mettre en danger la production locale ». Les participants à la réunion ont tenu à préciser, dans ce sens, que le volume des échanges entre les deux parties est « de 52% pour l’Union européenne, alors qu’il ne dépasse pas le 1% pour l’Algérie ».
Ils ont mis l’accent sur l’impératif de protéger le produit local pour entrer sur le marché africain en fournissant les moyens logistiques afin de faciliter les démarches administratives liées à l’exportation.