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Le spectre de la patrie et son ombre aux regards de Tonton Salehi

Le spectre de la patrie et son ombre aux regards de Tonton Salehi

En mars dernier, l’Algérie a fermé ses frontières terrestres, aériennes et maritimes pour faire face à l’épidémie de Coronavirus, et la situation reste inchangée, à quelques exceptions près pour les vols de rapatriement des bloqués à l’étranger.

Outre que les effets économiques, estime Djamel Guessoum, président de la Fédération nationale des associations franco-algériennes, qu »il y a des conséquences sociales, du fait que des milliers d’expatriés âgés sont restés otages de cette situation, comme le cas du cheikh Hajj Salehi, âgé de 89 ans, bloqué et resté sans compagnon et sans soutien familial , et son voyage s’est transformé en souffrance et en enfer. » Cette scène tragédique a laissé le président de l’association et de la fédération Djamal Guessoum suivre de près et superviser quotidiennement l’état du Hajj Salehi depuis une clinique spécialisée en gériatrie dans une banlieue parisienne, où la maladie l’a confiné sur un fauteuil roulant.

Toutes ces difficultés causées par le Covid-19 n’ont pas découragé M. Djamel Guessoum, ce formateur d’une réputation et une expérience internationales, acquis en travaillant pendant de nombreuses années entre la France, l’Algérie et tous les pays francophones, à améliorer significativement l’expérience sociale, portée par son dévouement aux problèmes sociales particulièrement reconnu pour ses actions de prévention de la radicalisation.

Aujourd’hui, tous les efforts ont été couronnés de succès, puisque Tonton Salehi est arrivé en Algérie, via un vol appartenant à la compagnie Air-Algérie de provenance de Paris, où ses fils l’attendaient, et une ambulance le transporte à sa ville natale d’Al-Taref. « Bon retour Tonton Salehi et un grand remerciement à tous les bienfaiteurs, comme Djamel Guessoum » dit Faiza B qui faisait partie du comité d’accueil qui faisait partie du comité d’accueil.

  • Ali Mekkaoui