Le journaliste Khaled Drareni a quitté, ce vendredi 19 février, la prison de Koléa dans le cadre d’une grâce présidentielle décrétée, hier jeudi, par le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune.
Le 15 septembre dernier, la Cour d’Alger avait condamné le journaliste Khaled Drareni à une peine de deux ans de prison ferme dans le cadre d’un procès en appel. Le correspondant de TV5 Monde a été jugé pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l’unité nationale ».
En mois d’aout, une peine de trois ans de prison ferme a été prononcée à l’encontre du fondateur du site d’information Casbah Tribune.
Il convient de rappeler, que le président de la République avait hier déclaré dans un discours adressé à la nation qu’une grâce présidentielle a été décidée au profit d’une trentaine de détenus jugés définitivement et de 50 à 60 autres qui n’ont pas encore été jugés.
Dans un communiqué rendu public, ce vendredi, le ministère de la Justice, a indiqué que 33 détenus dont 21 condamnés définitivement à des peines de prison ferme ont été libérés.
« A l’occasion de la Journée du Chahid et du deuxième anniversaire du Hirak populaire béni, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décrété des mesures de grâce présidentielle en faveur de 21 détenus condamnés définitivement à des peines de prison ferme pour des actes liés à l’utilisation des réseaux sociaux ou commis lors de rassemblements. Tous ces détenus ont été mis en liberté vendredi 19 février 2021 », a précisé le ministère.
Les juridictions compétentes ont procédé « à partir de la date d’aujourd’hui à l’élargissement des détenus n’ayant pas écopé de peines définitives, impliqués dans des actes similaires. Le nombre global de détenus élargis, des deux catégories, s’élève à l’heure de la rédaction de ce communiqué, à 33 détenus et les procédures de mise en liberté se poursuivent pour les autres », a ajouté la même source.
Assia.T