Les hôpitaux sont surchargés, des personnes meurent en attendant d’être soignées dans certaines villes, et le système de santé est au bord de l’effondrement dans de nombreuses régions.
Le bilan total du pays s’élève désormais à plus de 340 000 morts, ce qui le place en deuxième position derrière les États-Unis.
Mais le président Jair Bolsonaro continue de s’opposer à toute mesure de confinement pour enrayer l’épidémie.
Il affirme que les dommages causés à l’économie seraient pires que les effets du virus lui-même, et a tenté d’annuler certaines des restrictions imposées par les autorités locales devant les tribunaux.
Le variant brésilien n’a pour l’heure pas été identifié en Afrique mais selon le Dr Nicksy Gumede-Moeletsi de l’OMS pour l’Afrique : « on ne peut pas dire que nous sommes complètement à l’abri, nous ne pouvons pas dire que nous ne pouvons pas avoir ce variant dans la mesure où d’importants mouvements de population d’un continent à l’autre continuent de se produire ».
L’expert recommande de ne pas relâcher la pratique des gestes barrières : se laver les mains fréquemment et pratiquer la distanciation sociale.
La Fiocruz dit avoir détecté 92 variantes du coronavirus dans le pays, dont la P.1, ou variante brésilienne, qui est devenue une source d’inquiétude car elle serait beaucoup plus contagieuse.
Elle serait apparue dans l’État d’Amazonas en novembre 2020, se propageant rapidement dans la capitale de l’État, Manaus, où elle représentait 73 % des cas en janvier 2021, selon des chiffres analysés par des chercheurs au Brésil.