L’économiste, Ayman Cheriet, a déclaré que l’approbation des autorités pour délivrer les kits SKD interdits pendant deux ans dans les ports est un ancien problème dû à une erreur d’évaluation, et ce serait bien si nous pouvions réduire l’ampleur des pertes avant que ça n’arrive.
Lors d’un appel téléphonique avec «Dzair Tube», Cheriet a parlé des décisions aléatoires précédentes que des employés licenciés de leur poste de travail ont payé cher, et les entreprises ont subi des pertes importantes, en l’absence d’une stratégie appropriée.
L’expert économiste a vivement critiqué la politique de l’ancien ministre Ait Ali, lorsqu’il a mis en place un nouveau cahier de charges pour les opérateurs économiques, après les avoir forcés à acheter des show rooms qui leur ont coûté des sommes énormes en employant de la main d’oeuvre et en payant leurs salaires pendant plusieurs mois, ce que le L’Etat doit trouver une solutions, car en plus de Payer les prix des Surestaries en devises et les seuls bénéficiaires dans ce cas sont les entreprises étrangères, sans oublier l’accumulation et le coût de ces pièces qui vont augmenter, et tout cela est en raison de l’erreur d’évaluation de l’État.
En ce qui concerne les pièces des voitures qui sont saisies au niveau du port, l’intervenant a déclaré: «ce serait une bonne idée si on peut éliminer un problème qui existe dans les ports, mais ce n’est pas une solution, et c’est pour ça les prix ne vont être diminuer selon ces données, au contraire ils vont augmenter, parce que les entreprises subiront des pertes dues au stockage et aux Surestaries, ce qui affectera directement le prix de la voiture,(…) en effet, qu’il y aura une abondance de 18 mille voitures entrant sur le marché, ce qui est bien, mais il faut savoir que la pénurie sur le marché a dépassé 500 000 voitures, et dans ce cas il y a une grande différence».
Ayman Cheriet a souligné le côté positif, ou ce qu’il considérait comme des solutions temporaires, en recherchant une stratégie rapide et systématique, et le point le plus important est d’accorder des crédits aux entreprises intéressées et sérieuses.
«Nous cherchons une stratégie de fabrication, à condition qu’elle passe par des étapes de sous-traitance et y mette tous les opérateurs, afin que nous ayons la fabrication et en même temps l’importation, et quiconque veut entrer dans la fabrication; aura des privilèges, et quiconque refusera trouvera son volume d’activité réduit, et la voiture fabriquée en Algérie deviendra prioritaire., et donc nous entrons en concurrence, et celui qui fabrique cherche un marché en Algérie ou à l’étranger pour l’exportation, et la sous-traitance sera opérationnelle en même temps, et par cela nous aurons équilibré le marché et le premier gagnant sera le client et l’État, et donc nous concilierons prix, qualité et avantages internationaux », ajoute Cheriet.
Cheriet a conclu une en soulignant l’importance du dossier automobile car il crée plusieurs activités annexes et subsidiaires, telles que l’assurance, le transport et les services après-vente comme les huiles et les pièces détachées, qui est un secteur important pour créer de la mobilité dans le pays.
L’intervenant espère également que le président Tebboune accélérera le rythme des importations et de la fabrication pour éviter les scénarios précédents, afin que le marché devienne abondant pour les voitures et les projets visant à fabriquer des voitures.