L’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud a déclaré, samedi dans une mise au point adressée à l’Agence française de presse AFP, que le fait d’ouvrir le fil à un « mouvement séparatiste qui planifie des actions criminelles et attentats terroristes » contre les marches populaires pacifiques revêt une forme de « sympathie » et de « légitimation », aindiqué l’APS.
Le 26 avril dernier, l’AFP a publié, en effet, une dépêche intitulée : « le mouvement kabyle MAK réfute tout projet d’attentat ». Cette dernière s’appuie, selon l’ambassadeur d’Algérie à Paris, sur « les proférations de cette organisation subversive ».
L’ambassadeur a ajouté que « les graves aveux donnés par l’ex-membre du mouvement subversif MAK, le dénommé H. Nouredine, aux services de sécurité, ont révélé l’existence d’un plan criminel perfide visant à perpétrer ces attentats pour exploiter ensuite les images dans leurs campagnes subversives et implorer I’intervention étrangère dans les affaires internes du pays ».
Daoud regrette, dans ce contexte, le manque de professionnalisme et d’éthique de l’AFP « dans ses couvertures médiatiques », en dépit de « sa posture éditoriale critique et négativiste » en ce qui concerne l’Algérie.
Enfin, l’ambassadeur d’Algérie en France rappelle que l’Algérie « a toujours su démontrer sa capacité de protéger son unité nationale, à travers ses institutions soutenues par son peuple, qui ensemble, se sont érigés en rempart contre les récurrentes menaces et tentatives de déstabilisation ».
Ahmed Achour