Saida Neghza appelle les responsables à lever les obstacles bureaucratiques qui empêchent l’ouverture de la laiterie « Madiha » à Berrouagia dans la wilaya de Médéa 

Saida Neghza, présidente de la Confédération des entreprises algériennes, a appelé lors de sa visite à la laiterie « Madiha » de la commune de Berrouaghia, wilaya de Médée, à la rouvrir, et qui est arrêtée en raison d’obstacles bureaucratiques qui empêchent son propriétaire d’obtenir son cotat de lait en poudre.

Saida Neghza s’est étonnée que l’usine soit fermée depuis 2012 jusqu’à aujourd’hui, malgré l’achèvement par son propriétaire, qui a investi un montant de 40 milliards de centimes, dont une partie sous forme de prêt bancaire, dans une zone d’ombre, dont les habitants souffrent de chômage et de problèmes sociaux, l’usine doit sortir 70 ouvriers directs du spectre de la pauvreté qui les menace, ainsi que leurs familles.

Neghza a vivement dénoncé l’absence des responsables et leur indifférence, et le fait qu’ils n’ont pas pris la peine de visiter l’usine et d’approcher son propriétaire afin de s’enquérir des problèmes qui entravent son lancement, s’interrogeant dans ce contexte sur la faisabilité d’encourager l’investissement dans un environnement administratif inhibiteur.

Le président de la Confédération des entreprises algériennes a regretté que le complexe Giplait Ain Defla se soit abstenu de donner au propriétaire de l’usine son cotat de lait en poudre malgré sa possession de tous les documents nécessaires qui l’autorisent à l’obtenir, ce qui lui a contraint à fermer son usine, dont la capacité de production est de 80 mille sachets de lait est censé permettre approvisionner la région de Berrouagia avec les besoins quotidiens de ses habitants de ce matière de base.

De son côté, le propriétaire de l’usine a déclaré qu’il avait dépensé des sommes exorbitantes pour la formation des ouvriers, et en raison de son arret, ils ont changé leur direction vers d’autres usines, appelant les autorités de tutelle à agir d’urgence afin de raviver l’esprit de son projet réalisé sur le terrain.
Ahmed Achour