L’Union européenne nie les allégations du Maroc concernant « l’exploitation ou le recrutement d’enfants » par le Polisario

Le Haut Commissaire de l’Union européenne à la politique étrangère et de sécurité, Josep Borrell, a réfuté les allégations du Maroc concernant «l’exploitation ou le recrutement d’enfants» par le Front Polisario dans la région de Tindouf, soulignant que le respect des droits de l’homme est un élément essentiel des relations entre l’Union européenne et Algérie, rapporte l’APS.

Josep Borrell a souligné que « le Comité d’action extérieure de l’Union européenne et la Commission européenne sont très conscients de la situation des droits de l’homme en Algérie, en particulier dans la région de Tindouf, et ils n’ont pas informé de l’exploitation des enfants ou de leur recrutement par le Polisario, ni leur participation à des défilés militaires, « dans sa réponse au nom de la Commission européenne, a la question d’un parlementaire européen » fidèle « au Maroc.

Borrell a également précisé que « le service des affaires étrangères est prêt à enquêter sur la question et à la soulever au cas où il y aurait des preuves objectives » au sujet de ces allégations.

Le Haut Commissaire de l’Union européenne à la politique étrangère et de sécurité a souligné que le respect des droits de l’homme est l’un des éléments fondamentaux de la politique étrangère de l’Union européenne et de son dialogue avec les pays partenaires, ajoutant que << le respect des droits de l’homme est inscrit dans la constitution algérienne, et il est également un élément essentiel des relations entre l’Union européenne et l’Algérie.

Les déclarations de Borrell au sujet des allégations du Maroc sont intervenues à un moment où les organisations des Nations Unies ont exprimé leur profonde préoccupation concernant les violations des droits de l’homme par le régime marocain au Sahara Occidental occupé.

Les organisations des Nations Unies continuent d’appeler les autorités marocaines à accorder une attention particulière aux violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.

Dans ce contexte, le Groupe des organisations de Genève pour la promotion et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental a appelé à une attention particulière aux violations des droits de l’homme dans les territoires occupés, se félicitant, à cet égard, de la communication conjointe envoyée par quatre mécanismes du Conseil des droits de l’homme de l’ONU au gouvernement marocain à cet égard.

Dans un communiqué, les organisations ont indiqué que l’importante communication des Nations Unies, dans laquelle elle exprimait ses préoccupations concernant le grand nombre de violations commises à l’encontre de huit défenseurs des droits humains sahraouis et d’éminents journalistes, arrive à un moment très critique pour les activités de la société civile sahraouie sous l’occupation marocaine.
Ahmed Achour