Saida Neghza, présidente de la Confédération des entreprises algériennes, a conduit une visite à l’usine «Everest Pharma», spécialisée dans la fabrication de masques chirurgicaux, ce qui représente un investissement colossal de 20 milliards de centimes.
Neghza regrette profondément les difficultés que subit le propriétaire de l’usine, qui est une jeune investisseur, auquel s’ajoute le problème de la commercialisation du produit, notant que 12 usines de masques chirurgicaux souffrent du même problème, en plus des droits de douane qui pèsent sur les investisseurs en ce domaine, malgré l’existence de textes juridiques qui les exonèrent de ces frais.
Neghza a appelé le gouvernement, en particulier le ministre de la Santé, à prêter attention aux problèmes auxquels sont confrontées ces usines, soulignant la nécessité de soutenir leurs propriétaires, à la lumière de la vente de masques chirurgicaux sur le marché noir, alors que ces investisseurs souffrent de problèmes financiers étouffants, dus à leur incapacité à rembourser leurs prêts d’investissement.
Et malgré l’émission d’instructions par ministre délégué chargé de l’Industrie pharmaceutique, soulignant la prévention de l’importation de masques de l’étranger, ils entrent dans le pays par des moyens illégaux, du fait qu’ils sont présents en quantités énormes et à des prix très bas qui ne permettent pas une concurrence loyale avec le produit local, car ils ne sont pas disponibles sur les normes conformes aux masques chirurgicaux.
Il est à noter que l’usine «Everest Pharma» a été lancée fin 2020, pendant la pandémie Corona, et qu’elle emploie actuellement 50 travailleurs et se spécialise dans la fabrication de masques chirurgicaux aux normes de conformité internationales.
Ahmed Achour