Le groupe arabe dirigé par l’Algérie à l’Organisation des Nations Unies a annoncé que l’Assemblée générale tiendrait une réunion d’urgence ce jeudi pour discuter de la situation dans les territoires palestiniens occupés à la lumière de l’incapacité du Conseil de sécurité à formuler une position consensuelle.
Dans un briefing aux journalistes du siège permanent des Nations Unies à New York ce mardi, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, Sofiane Mimouni, a déclaré avoir «tenu compte du fait que le Conseil de sécurité n’a pas encore été en mesure d’adopter un document de sorties, et formuler une position consensuelle sur l’oppression à laquelle sont confrontés les Palestiniens dans les territoires occupés, Le Groupe arabe a décidé de convoquer une réunion d’urgence de l’Assemblée générale, << affirmant que lui et le Président de l’Organisation de la coopération islamique ont soumis une lettre au Président de l’Assemblée générale à cet égard.
Le Conseil de sécurité s’est réuni trois fois en sessions d’urgence pour discuter de la situation dans les territoires palestiniens occupés, la dernière étant une séance publique tenue le dimanche 16 mai sans faire de déclaration.
L’Ambassadeur Mimouni a déclaré: « À un moment où nous promouvons le multilatéralisme, nous croyons fermement au rôle important du système des Nations Unies dans son ensemble, et il ne peut et ne doit pas rester silencieux face à l’oppression. »
Le chef du groupe arabe a également salué (ce mois-ci) l’engagement personnel du Secrétaire général de l’ONU et son travail continu, et a déclaré: « Nous lui demandons d’intensifier ses contacts avec tous les dirigeants mondiaux pour mettre fin à l’oppression face aux Palestiniens. »
Le délégué algérien a souligné que pour résoudre la question palestinienne, il fallait s’attaquer aux causes profondes du problème, à savoir la nécessité de mettre fin à l’occupation et de permettre au peuple palestinien d’exercer ses droits inaliénables d’avoir son propre État indépendant à l’intérieur des frontières de 1967, avec Al-Qods en tant que capitale, expliquant que c’est la seule solution et méthode acceptables. Unique pour parvenir à une paix réelle et durable dans la région.
Ahmed Achour