Saida Neghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), a appelé à la nécessité d’établir une stabilité législative et réglementaire, qui conduit à attirer les investissements étrangers, car elle s’efforce de réduire le taux de risque qui affecte la rentabilité des investisseurs.
Dans une interview avec le journal El-Khabar, Neghza a confirmé que la stabilité législative et réglementaire est d’une grande importance en termes de protection juridique pour les investisseurs étrangers, en plus de créer un environnement stimulant et attrayant caractérisé par la transparence, en plus de donner une vision claire pour les investisseurs locaux ou étrangers.
La femme d’affaires a souligné que la réalisation du développement économique ne va pas sans assurer un cadre législatif et juridique stable, et un environnement encourageant et stimulant, soulignant que cela nécessite l’adoption d’un cadre clair pour l’investissement, tel que le guichet unique, l’abolissement de la règle 51/49 pour cent et la limiter aux secteurs stratégiques seulement, en plus de régler l’immobilier industriel et de lever toutes les formes d’obstacles bureaucratiques devant les investisseurs.
L’intervenante a appelé à réformer le secteur financier, bancaire et administratif, dans le but de protéger les investissements, ainsi que de soutenir les micro, petites, et moyennes entreprises, ainsi que les émergentes, ce qui créerait un véritable développement.
Neghza a ajouté que « l’essence de la loi sur l’investissement vise principalement à une détermination systématique et organisé pour toutes les garanties, incitations et avantages pour l’investissement d’une part, et à libérer la loi sur l’investissement de toutes les formes de restrictions et d’obstacles administratifs et procéduraux d’autre part, donc que le texte correspond à la pratique.
Ahmed Achour