Alger-Paris: Deux coups violents sous la ceinture, s’en est trop

Alger ne décolère pas. L’affaire de l’exfiltration de Amira Bouraoui risque de faire voler en éclats la << sérénité retrouvée>> entre Alger et Paris.

Quelques jours, avant l’affaire Bouraoui, le président Tebboune et son entourage, étaient outrés par le traitement réservé par les autorités judiciaires françaises à la demande d’extradition, d’une personne réclamée par le justice algérienne.

En effet, après deux ans, d’échange entre les autorités judiciaires des deux pays pour l’extradition du citoyen algérien, et malgré, le dossier en béton fourni par le ministère de la justice, la réponse est tombé comme une humiliation et du mépris pour la justice algérienne, le dossier est clos: Adresse inconnue. Ce mépris, a vite suscité perplexité et déception du côté algérien, qui n’est pas au bout de ses surprises. L’ex filtration d’Amira Bouraoui, arrive à un moment où Alger, n’a toujours pas avalé la pilule. Avec cette exfiltration. qui a enfoncé le clou, les digues bâties par les présidents Tebboune et Macron pour protéger cette <<nouvelle>> page entre les deux pays, sont sur le point de s’effondrer sous la pression d’un torrent massif de colère algérienne, qui ne se soucie guère des conséquences, d’autant qu’il est déterminé à restaurer la dignité perdue. Afin de préserver la souveraineté nationale de l’État algérien, il est possible aujourd’hui de faire ce qui était impossible hier.

Ahmed Achour