Le Makhzen poursuit ses tergiversations et, avec ses relais, continue de s’acharner contre l’Agence Algérienne de Presse qui joue pleinement son rôle médiatique.
Le Maroc, qui a des ambitions expansionnistes, a toujours rêvé de la thèse du « Grand Maroc» qui s’étend de Tanger à Saint-Louis (Sénégal), thèse que défendait Allal El Fassi depuis 1955.
En 1960, le Maroc s’est opposé à l’indépendance de la Mauritanie, un État membre des Nations Unies, car il était obsédé par l’annexion de ses terres.
Le Maroc n’a reconnu la Mauritanie que 12 ans plus tard, grâce au sommet d’Alger en 1972, qui réunissait le président algérien Houari Boumediene, le président mauritanien Mitchar Ould Daddah et le roi Hassan II du Maroc. Les résultats de ce sommet ont permis de mettre fin à 12 ans de déni durant lesquelles le gouvernement marocain comptait un ministre des affaires mauritaniennes.
En 1963, le Maroc a attaqué son voisin l’Algérie, qui n’avait pas encore d’armée ni d’armes, sans gêne, essayant d’annexer une partie de ses terres.
L’agression marocaine a coûté la vie à 800 Algériens, s’ajoutant aux 1,5 million de martyrs de la Guerre de libération contre le colonisateur français.
En 1975, le Maroc reprend le ballon, occupant cette fois le Sahara Occidental, dont l’Espagne est toujours sa puissance administrante, et va même jusqu’à proposer de partager le territoire du Sahara Occidental avec la Mauritanie.
Si cela indique quelque chose, cela va dire que ce territoire n’est pas le sien, car tout pays digne de ce nom n’acceptera jamais le partage de ses terres.
Ce royaume du mal, au bord du gouffre, tente de détourner l’opinion publique de ce qui se passe sur ses terres en termes de violations des droits de l’homme, de pauvreté, de malnutrition, d’esclavage et de traite des êtres humains.
Bref, le régime marocain ne pourra pas sortir de ce dilemme, car il a échoué politiquement et n’est plus en mesure de rompre avec une monarchie restée bloquée au Moyen-Age.
Sur le plan financier, les choses ne sont pas de bon augure pour le Maroc, lourdement endetté et sous la tutelle des institutions financières internationales, et qui n’est actuellement pas loin de la faillite.
L’heure des comptes a sonné pour le Makhzen, qui a fait du Maroc un royaume du mal, de la corruption et de l’immoralité, un État narco trafiquant qui n’hésite pas à exposer ses garçons et ses filles sur le marché du tourisme sexuel.
L’heure de rendre des comptes a sonné pour le régime du Makhzen, qui a fait du Maroc un État paria et le plus grand commanditaire de la corruption en Afrique, un pays où la diplomatie a été remplacée par la corruption.