Après le terrible déclin du football algérien, la FAF face à des changements imminents et les jours de certaines figures semblent comptés!

Le football algérien connaît une période de déclin sans précédent, marquée par des scandales successifs et une forte dégradation de sa qualité globale. La situation a atteint un tel point critique que des changements attendus seront apportés au sommet de la pyramide du football algérien au cours des prochains jours, ce que signifie que les jours de certaines figures, dont Djahid Zefizef et Mounir Debichi, semblent comptés, selon des sources fiables du Le journal « Dzair Sport ».

Des changements importants devraient avoir lieu au sommet de la pyramide du football algérien dans les prochains jours. La Fédération algérienne de football (FAF) et la Ligue professionnelle ont été mêlées à des scandales qui ont durement touché le football algérien, l’amenant à plonger vers de nouveaux plus bas, rapporte les mêmes sources.

Djahid Zefizef, le patron de la Fédération algérienne, envisagerait de quitter ses fonctions lors de la prochaine réunion du bureau fédéral de la FAF. Zefizef est tenu pour le premier responsable de la dégradation de la situation au sein de la Fédération, qui va de mal en pis depuis qu’il a pris les rênes pour succéder à l’ancien président à Charaf Eddine Amara. Son mandat n’a pas tenu les promesses faites lors de sa campagne électorale, où il s’était engagé à révolutionner le système du football et à restaurer le prestige de l’Algérie dans le football africain.

Le secrétaire général de la Fédération algérienne, Mounir Debichi, devrait également démissionner en raison de la série de scandales qui ont secoué la fédération. Ces scandales qui ont fait de la FAF une simple fédération amateur. La mauvaise gestion de l’équipe féminine et la polémique entourant la finale de la Coupe de la CAF entre l’USMA de et les Jeunes Africains de Tanzanie ont encore exacerbé la situation, nécessitant un changement pour élever le niveau du football national.

De même, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Abdelkrim Medouar, serait en mauvaise posture au sein de l’instance dirigeante du football. Medouar a fait face à de vives critiques de la part des dirigeants de clubs professionnels en raison de la situation en première division professionnelle. qui est devenue la ligue la plus longue au monde cette saison, après que la Ligue a annoncé que le 30e et dernier tour aurait lieu le 15 juillet, ce qui a entraîné une insatisfaction croissante. Le président du conseil d’administration de la Jeunesse sportive de la Saoura, lors de sa conférence de presse mardi dernier, a fait de graves déclarations à l’encontre de Medouar l’a accusant de détournement de fonds, ce qui a incité le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrahmane Hammad, à lancer des enquêtes sur les irrégularités financières au cours de sa présidence.

Au milieu de la tourmente, certaines parties cherchent à exploiter la situation actuelle et à reprendre le contrôle de la Fédération algérienne. Cependant, ces factions n’ont pas réussi à sauvegarder l’héritage laissé par l’ancien président de la FAF Mohamed Raouraoua. Leur mauvaise gestion a dilapidé des fonds importants, plongeant la FAF dans une crise financière malgré la popularité dont elle a joui de 2009 à 2017. De plus, l’influence algérienne dans la CAF qui a diminué, comme en témoigne la décision réussie du président Fouzi Lekjaa d’empêcher le Sahara occidental de rejoindre la CAF pendant leur mandat. Ces facteurs pourraient entraver leurs chances de retour et ouvrir la voie à des figures compétentes pour conduire le football algérien vers un avenir meilleur.

La situation actuelle qui prévaut pose la question du rôle de la commission d’éthique et du ministère de la jeunesse et des sports dans l’échange d’accusations et de déclarations dangereuses liées à l’organisation des matches du championnat national sans responsabilisation ni contrôle, ce qui a accru le pourrissement de l’environnement du football, qui oblige la commission d’éthique à intervenir pour ramener les choses à la normale.