Des opérations de corruption et de contrebande visant l’Algérie dévoilées par l’officier dissident marocain Abdelilah Issou

Dans une série de révélations choquantes, l’officier dissident marocain Issou Abdelilah a révélé l’ampleur alarmante du trafic de drogue visant l’Algérie. Abdelilah, ancien membre de l’Armée royale marocaine, a fourni des informations détaillées sur la corruption profondément enracinée au sein des douanes marocaines et la complicité des gardes-frontières dans la facilitation du trafic de drogue à travers la frontière algéro-marocaine. Ces révélations mettent en lumière les activités illicites qui sévissent dans la région depuis des années.

Selon Issou, l’entrée dans le service des douanes au Maroc n’est pas accessible à tous les citoyens. Au lieu de cela, les individus sont tenus de payer des pots-de-vin exorbitants allant de 40 000 à 50 000 dirhams marocains. L’officier affirme que cette pratique est répandue, même en l’absence de mérite ou de compétence. Cette corruption a conduit l’agence des douanes marocaines à être classée parmi les institutions les plus corrompues du pays. Il ajoute que les douaniers contrôlent les opérations de contrebande, en particulier le trafic de drogue dans les régions du nord telles que Ceuta, Melilla, Tanger et Gibraltar. En autorisant les passeurs ordinaires à passer avec de la nourriture et d’autres produits, ainsi qu’en autorisant les trafiquants de drogue en échange de pots-de-vin importants, les douaniers ont facilité le commerce illégal de la drogue.

Issou a poursuivi en disant que les douaniers du nord du Maroc mènent une vie de luxe. Ils possédent des véhicules haut de gamme, habitent de luxueuses villas et achètent à leurs enfants les meilleures marques. Les importantes fortunes amassées grâce aux pots-de-vin liés à la drogue ont permis à ces fonctionnaires de maintenir leur style de vie opulent.

Concernant le trafic de drogue à travers la frontière algéro-marocaine, l’officier dissident a révélé que les gardes-frontières, qui sont des unités d’infanterie appartenant à l’armée royale marocaine, sont complices de ces opérations. En acceptant de grosses sommes de pots-de-vin, ils permettent aux trafiquants de drogue du Maroc de passer en Algérie avec leur cargaison illicite. Cette complicité soulève de sérieuses inquiétudes quant à l’intégrité de la sécurité des frontières et met en évidence un problème systémique plus large.

Issou a en outre révélé qu’il existe deux types distincts de trafic de drogue. Le premier concerne des commerçants marocains ordinaires, qui, avec l’aide de fonctionnaires corrompus, se livrent à des activités illicites. Le deuxième type est plus sinistre, car il est orchestré par les services secrets marocains avec un objectif politique. Dans ce scénario, les drogues confisquées saisies par les services de sécurité sont délibérément réintroduites en contrebande en Algérie pour inonder le pays de stupéfiants, déstabilisant ainsi la société algérienne.