Dans un paysage géopolitique complexe où la stabilité et la coopération sont primordiales, le Maroc et l’Algérie se situent aux extrémités opposées du spectre. Alors que l’Algérie poursuit ses ambitions de puissance régionale grâce à son expertise diplomatique et son adhésion aux normes internationales, le régime expansionniste du Maroc recourt à des tactiques douteuses, violant les résolutions et s’engageant dans des alliances alarmantes. La différence fondamentale entre ces nations voisines a des conséquences considérables pour leurs régions et au-delà.
L’Algérie, forte de sa lutte historique contre le colonialisme et forte de ses capacités stratégiques, a toujours aspiré à devenir une puissance régionale. Le pays comprend l’importance de favoriser des relations stables et des partenariats constructifs avec les principaux acteurs mondiaux à la fois à l’Est et à l’Ouest. Cette approche permet à l’Algérie d’agir comme médiateur dans les crises, de faciliter le consensus et de résoudre les conflits. Guidé par les principes de légitimité internationale et de bon voisinage, l’engagement de l’Algérie en faveur de la sécurité et de la stabilité s’étend non seulement à son environnement immédiat mais également à la scène mondiale.
Pour concrétiser cette vision, l’Algérie a apporté d’importantes contributions à la paix et au développement en Afrique. La décision du président Abdelmadjid Tebboune de financer des projets de développement d’une valeur d’un milliard de dollars sur le continent par le biais de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement illustre l’engagement de la nation en faveur d’un développement efficace comme clé d’une paix et d’une sécurité durables en Afrique. Cette initiative profite non seulement à l’Afrique, mais a également des ramifications positives pour l’Europe, atténuant les problèmes d’intégration et de sécurité découlant des vagues migratoires.
En revanche, le Maroc, dirigé par le régime du Makhzen, s’est accroché à ses ambitions expansionnistes, recourant à des moyens douteux pour contrôler son environnement géographique. Violant les résolutions et les principes de la légitimité internationale, les actions du Maroc dans les terres désertiques, cherchant l’annexion et l’exploitation des ressources, ont marginalisé et exclu les populations locales, leur refusant le droit à l’autodétermination et à la libération de l’emprise du colonialisme makhzen.
De plus, l’enchevêtrement récent du Maroc avec l’entité sioniste a suscité de sérieuses inquiétudes. La volonté du régime d’échanger la cause palestinienne contre le soutien et les avantages de certains pays a terni son engagement envers les nations arabes et islamiques. Son implication avec le lobby juif conservateur aux États-Unis et l’ancien président Donald Trump pour normaliser les relations avec l’entité sioniste a creusé la fracture dans la région.
Au lieu de la diplomatie et de la coopération, le Maroc s’est tourné vers le chantage comme mécanisme de gestion de sa politique étrangère, notamment concernant l’Algérie. Menaçant les intérêts et la sécurité nationale de l’Algérie en raison de son alliance avec l’entité sioniste, le Maroc a eu recours à un langage provocateur, attirant l’attention sur la coopération sécuritaire inquiétante entre les deux parties. Les accords ont permis au Maroc d’accéder à des équipements de sécurité sionistes avancés et à une planification opérationnelle, ce qui a alarmé l’Algérie et la région.
Les approches contrastées du Maroc et de l’Algérie illustrent l’importance du respect de la légitimité internationale et de la coopération pour la stabilité régionale. Alors que l’Algérie a choisi la voie de la médiation, du partenariat et d’un véritable engagement en faveur du développement, le programme expansionniste du Maroc, le recours à la tromperie et le mépris des normes internationales posent de sérieux défis à la paix et à la sécurité de la région.
Ces derniers temps, a eu recours à des moyens sournois pour saper la structure sociale et la sécurité de son voisin. Des rapports confirment que le régime marocain a déployé une technologie militaire sioniste avancée pour cibler les intérêts algériens, un développement alarmant qui mérite l’attention de la communauté internationale.
L’utilisation de substances toxiques et d’opérations clandestines de drogue pour déstabiliser la société algérienne n’est que le début d’un schéma d’agression. Les révélations du célèbre programme Pegasus ont souligné que les activités de surveillance du Maroc ne se limitaient pas à l’Algérie mais s’étendaient à d’autres pays européens, dont l’Espagne. Le scandale a révélé les tentatives du Maroc de manipuler les dirigeants européens et d’influencer les décisions politiques, recourant même à des tactiques illicites pour faire avancer ses intérêts, comme on l’a vu dans l’affaire « Maroc Gate » impliquant le Parlement européen.
L’un des aspects les plus préoccupants de cette situation actuelle est l’exploitation par le Maroc de la crise migratoire pour faire pression sur l’Espagne et l’Union européenne. En échange d’un soutien financier pour lutter contre l’immigration, le Maroc a contraint l’UE à fermer les yeux sur ses violations des droits de l’homme, la suppression de la liberté d’expression et les mauvais traitements infligés aux militants, en particulier la communauté sahraouie.
Cependant, l’hostilité entre le Maroc et l’Algérie s’est également intensifiée sur le plan militaire, avec les incidents impliquant l’utilisation par l’armée de l’air marocaine de la technologie avancée des drones pour cibler les camions commerciaux algériens. Cet acte d’agression a entraîné la mort tragique de trois Algériens alors qu’ils voyageaient entre Nouakchott et Ouargla. De plus, une attaque distincte contre des commerçants à Ain Ben Tili, dans l’extrême nord de la Mauritanie, a encore aggravé la situation, faisant plusieurs blessés. De telles actions non seulement mettent en danger des vies innocentes, mais exacerbent également l’instabilité régionale et menacent la coexistence pacifique.
Au cœur de cette crise se trouve la mentalité expansionniste du Maroc, avec des revendications sur le territoire algérien dans ce qu’il appelle le «désert oriental». Cette croyance profondément ancrée et cette orientation agressive contre l’Algérie ont poussé les autorités algériennes à rompre les relations diplomatiques, invoquant le manque de respect mutuel et de bon voisinage dans leurs relations avec le Maroc.
L’Algérie a toujours visé des relations harmonieuses avec ses voisins, reconnaissant l’histoire, la culture et le destin partagés entre les peuples du Maghreb. Néanmoins, la récente agression du Maroc a réaffirmé la décision du gouvernement algérien de donner la priorité à la souveraineté et à la sécurité de sa nation avant tout.
Alors que la situation continue d’évoluer, le peuple algérien reste attaché à l’héritage de sa révolution de libération, s’efforçant de construire un Maghreb arabe uni par des objectifs communs et des aspirations partagées pour un avenir prospère. Cependant, l’utilisation de la technologie militaire sioniste avancée dans les hostilités contre l’Algérie par le Maroc ainsi que d’autres dépassements graves sont un développement préoccupant et alarmant qui appelle une attention immédiate.