Dessalement de l’eau: l’Algérie devient le n° 1 africain dans la sécurité de l’eau

Lors d’une conférence de presse nationale diffusée sur les chaînes publiques, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a abordé la question urgente du stress hydrique qui non seulement affecte son pays mais a des implications mondiales. Soulignant que l’Algérie s’est maintenant transformée en un pays aride, le président a averti que la pénurie d’eau pourrait persister dans le temps et que l’avenir pourrait voir des conflits centrés sur cette précieuse ressource. Attirant l’attention sur l’exemple des nations aux prises avec des tensions sur l’eau, il a appelé à une action rapide pour assurer la sécurité de l’eau.

Pour lutter contre l’escalade du stress hydrique, le président Tebboune a présenté une stratégie à multiples facettes, axée sur le dessalement de l’eau de mer pour le nord et d’importants transferts d’eau pour le sud. Il a notamment annoncé avec fierté que l’Algérie a atteint la distinction remarquable de devenir le premier pays d’Afrique pour le dessalement de l’eau de mer, derrière seulement l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis parmi les pays arabes. Avec plus de 1,4 milliard de m3 d’eau potable déjà atteints, le président s’est dit convaincu qu’atteindre 2,5 à 3 milliards de m3 résoudrait efficacement le problème d’approvisionnement en eau potable du pays, permettant la préservation des eaux souterraines pour les besoins agricoles et industriels cruciaux.

Le président Tebboune a souligné sa vision d’un avenir durable, plaidant pour l’utilisation de l’eau traitée dans l’agriculture et l’industrie. Révélant que l’Algérie rejette actuellement 1 à 1,2 million de m3 d’eau par jour sans pleine exploitation, il a souligné l’importance d’adopter l’utilisation des eaux usées traitées, citant des exemples de pays avancés mettant déjà en œuvre de telles pratiques. Il a souligné l’urgence de s’attaquer au gaspillage et à l’inefficacité de l’eau pour lutter efficacement contre la crise actuelle de l’eau.

La sécurité de l’eau figurait parmi les priorités nationales du président, aboutissant à une série d’actions décisives. Ces mesures comprennent l’expansion des stations de dessalement, la construction de nouveaux barrages et la mise en œuvre de transferts d’eau à grande échelle. En outre, lors d’une récente réunion du Conseil des ministres, le président Tebboune a ordonné un examen et une évaluation du volume réel de la consommation quotidienne d’eau potable afin de réviser les taux de production et de distribution, compte tenu de la possibilité que les chiffres actuels soient gonflés.

Reconnaissant l’impératif de sauvegarder les ressources en eau, le président Tebboune a souligné l’importance d’activer la police de l’eau, créée par décret présidentiel en 2005 mais qui n’est pas encore pleinement opérationnelle. La police de l’eau jouera un rôle central dans la lutte contre les forages illégaux, l’irrigation agricole non durable, le pompage excessif des eaux souterraines et d’autres formes de gaspillage d’eau qui représentent 30 à 40 % de la production d’eau du pays. Ces pratiques doivent être poursuivies sans relâche et sanctionnées pour assurer un avenir durable de l’eau à l’Algérie.

L’engagement résolu du président Tebboune à lutter contre le stress hydrique positionne l’Algérie comme une force de premier plan dans la quête du continent pour la sécurité de l’eau. Ses stratégies visionnaires et ses actions fermes ont créé un précédent à suivre par d’autres nations pour faire face à la crise de l’eau qui menace le bien-être de l’humanité et l’environnement. Alors que l’Algérie occupe le devant de la scène dans la poursuite de la durabilité de l’eau en Afrique, la nation est prête à inspirer et à collaborer avec la communauté internationale pour assurer un avenir prospère et résilient pour tous.