Récemment, les relations tendues entre l’Algérie et le Maroc ont pris un nouveau coup avec les déclarations controversées de l’historien français Bernard Logan, connu pour ses affiliations avec le régime marocain. Les affirmations de Logan, publiées dans le journal marocain « LE 360 », étroitement lié au roi Mohammed VI, ont ravivé les conflits historiques et territoriaux, suscitant des inquiétudes quant au risque d’exacerbation des tensions dans la région.
Dans sa dernière contribution, Logan a affirmé que la France était la créatrice de l’Algérie, affirmant qu’elle avait annexé des territoires, défini les frontières et déterminé le nom du pays. Ces déclarations provocatrices remettent non seulement en question le récit historique de l’Algérie, mais font également écho aux sentiments de factions nostalgiques d’une « Algérie française », une notion longtemps dissipée il y a plus de soixante ans.
L’historien va plus loin en contestant la légitimité des frontières de l’Algérie, notamment dans les régions occidentales, impliquant un lien avec les territoires marocains. Ce récit remet en cause la souveraineté de l’Algérie sur des régions comme Tidikelt, Gourara, Tindouf et Colombes Béchar, suscitant des inquiétudes quant à l’intention derrière de telles réinterprétations historiques.
Ce n’est pas la première fois que des affirmations aussi controversées sont faites. L’année dernière, le journal marocain « Maroc Hebdo » a publié une carte excluant certaines parties de l’Algérie, les rattachant au Royaume du Maroc. L’incident a provoqué une réaction enflammée de la part des autorités algériennes, qui ont condamné cet acte comme reflétant les ambitions expansionnistes du Maroc.
L’Algérie a toujours répondu à ces provocations par des déclarations fermes et, dans certains cas, par des sanctions. La récente décision de grandes compagnies maritimes internationales, dont la société danoise « Maersk » et la société française « CMA CGM », de suspendre le passage des porte-conteneurs via le port marocain de Tanger est considérée comme une manifestation de la politique dissuasive de l’Algérie face aux provocations répétées du régime marocain.
L’Algérie, connue pour répondre de manière décisive aux provocations perçues, reste déterminée à sauvegarder sa souveraineté et son récit historique.