La Bolivie restaure sa reconnaissance de la RASD

Le Makhzen n’en finit pas de manger son pain noir. Outre les réactions outrées, provenant des quatre coins du globe et émanant d’un grand nombre de pays, de partis politiques, d’associations de la société civile et d’éminentes personnalités politiques, qui ont suivi la double annonce de la normalisation de ses relations avec l’entité sioniste et de la contrepartie bancale – la reconnaissance de sa souveaîneté sur le Sahara occidental, à savoir – qu’il pense avoir obtenu du président américain sortant, Donald Trump, il vient, en effet, d’être secoué par une nouvelle qui porte un sérieux coup au triomphalisme affecté quant à la prétendue adhésion internationale grandissante à sa thèse sur la marocanité du Sahara occidental. Un coup qu’il lui est venu de la lointaine Bolivie.

Après avoir fermé le 18 octobre dernier, avec l’élection à la présidence de la République de Luis Acre, dauphin reconnu d’Evo Morales, la parenthèse d’un gouvernement de droite, ouverte il y a un peu plus d’une année par l’éviction, sous la pression d’une rue manipulée par des milieux politico-économiques liés aux Etats-Unis, de ce dernier, cette république andine a, en effet, décidé, selon le site El Portal diplomatico (Portail diplomatique), proche du Front Polisario, de restaurer sa reconnaissance de la RASD.

Une reconnaissance que ledit gouvernement de droite s’est empressé de retirer après l’éviction précitée d’Evo Morales, qui montre au Makhzen que les grotesques mises en scène d’ouverture de consulats dans les deux plus importantes villes du Sahara occidental occupé ne peuvent induire en erreur les peuples et les pays pour lesquels la politique, c’est avant tout, pour ne pas dire, uniquement, des principes.

  • Mourad Bendris