La présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes Saida Neghza s’est exprimée sur le fonctionnement de l’administration en Algérie. La femme d’affaires a accusé certains responsables de l’administration publique « d’entraver le programme du président de la République ».
Lors de son passage sur la chaine de télévision privée Lina, Mme Neghza a dénoncé des « dédales administratifs » qui ne seront, selon elle, pas sans conséquence sur le processus d’investissement. Cette forme de « bureaucratie imposée », a-t-elle signalé « empêche les investisseurs d’entreprendre leurs projets notamment dans la région du Sud.
La présidente de la CGEA a, toutefois, tenu à préciser qu’aucun secteur « n’est épargné de ces pratiques ». « Il ne s’agit pas seulement du secteur agricole mais de tous les autres secteurs », a-t-elle lancé.
En revanche, Mme Saida Neghza a mis en garde contre « le danger que représentent certains responsables toujours exerçants dans leur poste », en les qualifiant de « défaillants ». De ce fait, la présidente de la CGEA a considéré que « l’administration algérienne est devenu le charançon qui cause toutes formes d’anomalies ».
Saida Neghza, a laissé entendre, dans ce contexte, que « plusieurs dossiers restent durant des mois, voire même des années, dans les tiroirs alors qu’il ne s’agit que d’une simple signature pour que le postulant se mette au travail ».
Pour cela, la présidente de la CGEA a souligné l’impératif de mettre la responsabilité entre les mains des personnes compétentes ». La présidente de la CGEA a appelé, dans ce volet à la nécessité de « revoir les lois régissant le processus d’investissement afin de permettre aux gouverneurs de fournir toutes les conditions nécessaires pour améliorer le climat d’investissement ».