La Tunisie a réagi aux déclarations de son ancien président, Moncef Merzouki à travers lesquelles il s’en est pris à l’Algérie.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le ministère des Affaires étrangères tunisien s’est dit « profondément étonné face aux déclarations attentatoires à l’Algérie, pays frère ».
Le MAE tunisien a tenu à « rejeter catégoriquement toutes les tentatives visant les relations stratégiques entre l’Algérie et la Tunisie ». Pour la diplomatie tunisienne ces tentatives sont « désespérées ».
Ces attitudes, tient à souligner la même source, sont « irresponsables et n’engagent que leurs auteurs, et aucunement l’Etat tunisien ».
« Ces déclarations n’entameront, en rien, les relations tuniso-algériennes exceptionnelles qui ne cessent d’enregistrer un développement remarquable, grâce à la volonté sincère des dirigeants des deux pays de renforcer la coordination, la concertation ainsi que la foi commune en les valeurs de fraternité, de solidarité et e communauté du destin pour le mieux des intérêts des deux peuples frères », a soutenu le MAE tunisien.
A noter que ce communiqué intervient suite aux propos lancés par l’ancien chef d’Etat tunisien, Moncef Merzouki. Ce dernier avait accusé l’Algérie d’ « immixtion dans les affaires tunisiennes », durant les évènements du prétendu « printemps arabe ».
- Rédaction