Le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a présidé à New York la réunion des ministres des Affaires étrangères du groupe A3+. Cette réunion s’est tenue à l’initiative de l’Algérie, comme l’indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié mercredi.
Le groupe A3+ comprend l’Algérie, la Sierra Leone et le Mozambique – trois pays africains occupant des sièges non permanents au Conseil de sécurité des Nations unies – ainsi que la Guyane, qui partage des liens historiques de solidarité avec le continent africain. Notamment, la Somalie a participé à cette réunion en prévision de son prochain mandat au Conseil de sécurité, qui doit débuter le 1er janvier 2025, succédant au Mozambique.
Le communiqué souligne que « cette réunion, convoquée à l’initiative de l’Algérie, qui coordonne le groupe, a réaffirmé l’engagement de poursuivre des consultations régulières et une coordination étroite sur diverses questions inscrites à l’ordre du jour du Conseil de sécurité. Elle a également examiné les moyens de préserver et de renforcer l’efficacité et la cohérence de ce mécanisme de consultation ».
En outre, cette réunion s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la prochaine conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, prévue début décembre à Oran. Le communiqué souligne que « la création du groupe A3 représente l’une des réalisations importantes du « processus d’Oran » initié il y a plus d’une décennie », mettant en avant le rôle proactif de l’Algérie dans la promotion de l’unité et de la collaboration entre les nations africaines sur les questions de sécurité mondiale.
Cette réunion reflète les efforts continus des pays africains pour renforcer leur voix au sein du cadre des Nations Unies, en plaidant pour une approche plus cohérente pour relever les défis de sécurité régionaux et internationaux.