Les données du ministère de la Pêche et des Produits halieutiques ont révélé que la production de sardine a connu une augmentation sensible en 2021 pour atteindre environ 30 000 tonnes, ce qui a contribué à une baisse significative de ses prix au cours de cette année, selon le ministère.
Selon la même source, la production de sardines l’an dernier s’est élevée à 29.925 tonnes, soit une augmentation de 60% par rapport à 2020 où elle a enregistré une production de 18.441 tonnes et de 20% par rapport à 2019 (24.858 tonnes).
La production en mai de l’année dernière a atteint 3.387 tonnes, avant de remonter à 4.147 tonnes en juin et 3.591 tonnes en juillet, atteignant un pic en août avec 7.249 tonnes, puis 6.668 tonnes en septembre et 2.754 tonnes en octobre.
Le pic mensuel de production enregistré en août 2021 représente une augmentation de 127% par rapport à celui de 2020 et de 96% par rapport au pic enregistré en 2019. La production de sardines a oscillé entre 143 tonnes et 423 tonnes en janvier et avril, alors qu’elle a atteignt 396 tonnes en novembre et 550 tonnes en décembre, qui sont des taux bas qui s’expliquent par le stade de repos biologique, et on suppose qu’il ne faut pas pêcher ce type de poisson, afin de préserver et pérenniser les pêcheries.
D’autre part, le ministère a souligné qu’il n’est pas possible d’élever des sardines, car tous les pays qui ont fait des progrès dans ce domaine n’ont pas pu accéder à des techniques modernes et peu coûteuses pour fournir les conditions biologiques appropriées pour cela.
Les services ministériels ont également développé une stratégie visant à remplacer la consommation de sardines par d’autres alternatives, telles que le bar, le tilapia et d’autres types de poissons.
Ahmed Achour