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Le premier syndicat des éditeurs de l’information a fait une déclaration forte et très importante, une alerte sur la gravité de la crise du secteur et un appel à une intervention urgente

Le premier syndicat des éditeurs de l’information a fait une déclaration forte et très importante, une alerte sur la gravité de la crise du secteur et un appel à une intervention urgente

Le Syndicat des éditeurs de l’information a appelé les autorités compétentes à accélérer la mise en œuvre des réformes promises par le Président de la République dans le secteur de l’information, à travers une révision globale et radicale des lois encadrant la profession, soulignant la nécessité d’arrêter la gestion unilatérale du secteur. , notamment en ce qui concerne l’élaboration des lois réglementant la profession, selon un communiqué publié par son bureau national, aujourd’hui jeudi, dont « Dzair Tube » en a une copie.

Le Bureau National du Syndicat a également convoqué, lors de sa première session après son enregistrement officiel auprès du Ministère du Travail, à la Maison de la Presse, Taher Djaout, le Ministre de la Communication pour accélérer l’ouverture d’un dialogue avec le Syndicat en tant que partenaire social, en afin de discuter de la situation du secteur.

Les membres du syndicat ont souligné que les projets de loi sur les médias et l’audiovisuel, qui seront soumis à l’Assemblée populaire nationale (APN), n’ont pas fait l’objet d’une discussion approfondie de la part des éditeurs de l’information.

Dans ce contexte, les conférenciers ont appelé les représentants de l’APN à solliciter l’aide des syndiqués, des experts et des journalistes chevronnés pour étudier en profondeur les deux projets de loi, « car ils sont la pierre angulaire du projet de réforme et de démocratie, et concernent la société dans son ensemble et pas seulement la famille de la presse. »

Le bureau a également enregistré, « malheureusement », la situation difficile dans laquelle vivent financièrement la plupart des établissements médiatiques en raison de la crise économique que vit le pays, et qui a directement affecté ses ressources financières, ainsi que la « répartition inéquitable de la publicité publique, notamment en l’absence de loi sur la publicité », appelant les autorités compétentes à accélérer l’ouverture de ce dossier.

A cet égard, le syndicat naissant a exprimé ses regrets sur ce dont souffre la nouvelle presse électronique en Algérie, de l’absence d’un cadre clair pour bénéficier à ce jour de la publicité publique, « malgré les promesses répétées des pouvoirs publics ».

Le syndicat a également souligné le rôle de la formation pour améliorer les performances professionnelles des journalistes et des gérants, appelant à l’ouverture d’ateliers de formation en partenariat avec tous les acteurs du secteur.

Le Syndicat a exprimé sa préoccupation face à l’escalade des discours de haine et de racisme par les courants, appelant les éditeurs à respecter les lois de la république et à ne pas traiter avec « des voix qui portent atteinte aux valeurs et constantes des Algériens, les plus importants dont l’Islam, l’Amazighité et l’Arabisme. », exprimant son rejet de toute tentative de diviser le peuple algérien.

Il convient de noter que le Syndicat des éditeurs de l’information représente un regroupement de plus de 70 établissements médiatiques, y compris des journaux, des chaînes, des journaux électroniques et des sites Web, qui ont obtenu leur enregistrement officiel auprès du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, sous le numéro 166 en date du 08 septembre 2021.

Ahmed Achour