Les progrès de l’Algérie soulignés par le récent rapport de la Banque mondiale sur les réalisations économiques et environnementales
L’Algérie fait des progrès notables dans sa trajectoire de développement, marquée par l’accent mis sur la résilience, l’innovation et la modernisation économique. Le pays a franchi une étape importante en 2024, comme le souligne le dernier rapport annuel de classification des revenus de la Banque mondiale, qui révèle que l’Algérie fait partie des quatre pays au monde à passer du statut de pays à revenu intermédiaire inférieur à celui de pays à revenu intermédiaire supérieur. Cette avancée remarquable est principalement attribuée à la refonte du système statistique algérien, qui a permis de mesurer plus précisément le PIB du pays.
Le rapport de la Banque mondiale, rendu public le 1er juillet 2024, indique que le rebasage du PIB algérien, achevé en début d’année, a joué un rôle crucial dans ce reclassement économique. La révision complète comprenait des estimations d’investissement élargies et une couverture accrue de l’économie informelle. Kamel Braham, représentant résident de la Banque mondiale en Algérie, a noté : « Le rebasage du PIB, achevé en 2024, a permis une évaluation plus précise de l’économie algérienne, et a ainsi reclassé le pays dans la catégorie qui reflète le mieux son niveau de développement économique. développement. » Cet ajustement souligne l’importance de données fiables pour orienter les politiques économiques et refléter les véritables performances économiques.
Malgré une croissance de 4,1 % de l’économie algérienne en 2023, l’amélioration de la classification des revenus est due aux statistiques affinées des comptes nationaux, qui offrent une évaluation plus précise de la santé et des réalisations économiques du pays.
Outre les progrès économiques, l’Algérie a démontré des progrès significatifs en matière de gestion environnementale. Selon le rapport mondial sur le torchage des gaz de la Banque mondiale publié en juin, l’Algérie a réalisé la plus grande réduction du torchage de gaz au monde en 2023, marquant la troisième année consécutive de diminution des émissions. Le pays a réussi à réduire l’intensité des torchères de 3 %, malgré la tendance mondiale à la hausse des émissions, et à réduire la production pétrolière de 2 %. Ce succès met en évidence l’engagement de l’Algérie à relever les défis environnementaux tout en maintenant les améliorations du secteur énergétique.
La Banque mondiale a joué un rôle déterminant dans le soutien à la durabilité du secteur énergétique algérien grâce à une assistance technique axée sur le développement d’un programme d’énergie éolienne viable et la formulation de stratégies visant à renforcer l’adoption des énergies renouvelables dans divers segments de consommateurs. Ces efforts visent à diversifier le mix énergétique algérien et à promouvoir le développement durable au sein du secteur.
La Banque mondiale collabore également avec l’Algérie pour renforcer la résilience face au changement climatique. L’Algérie est confrontée à plusieurs risques naturels, notamment les inondations, les tremblements de terre et les incendies de forêt, qui constituent des menaces importantes pour les vies, les moyens de subsistance et la stabilité économique. En partenariat avec la Délégation nationale algérienne pour les risques majeurs, la Banque a élaboré un diagnostic complet sur la gestion des risques climatiques et de catastrophes. En outre, face à la menace croissante des incendies de forêt, la Banque a travaillé avec la Direction générale des forêts pour renforcer les connaissances et les capacités, aboutissant à un rapport conjoint sur la gestion durable des forêts visant à prévenir les incendies de forêt.
Pour l’avenir, les priorités de l’Algérie en matière d’énergie, de résilience climatique et de développement du secteur privé offrent des opportunités pour approfondir le partenariat avec la Banque mondiale. Les rapports économiques semestriels de la Banque fournissent des informations essentielles sur la croissance diversifiée de l’Algérie et constituent une ressource précieuse pour les décideurs politiques et les parties prenantes. Grâce à une collaboration continue et à des améliorations dans la collecte de données, la Banque mondiale et l’Algérie sont en mesure de faire progresser leurs objectifs communs de développement durable et de progrès économique.