Le président de la Confédération africaine (CAF), Ahmad Ahmad, a été suspendu par la commission d’éthique de la Fédération internationale de football (Fifa) de toute activité relative au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans, a annoncé la ladite commission ce lundi.
Selon la même source, Ahmad Ahmad est accusé de « détournements de fonds, acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages, et abus de pouvoir ».
« L’enquête sur le comportement de M. Ahmad au poste de président de la CAF entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF, dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra), ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités », précise la FIFA dans un communiqué publié sur son site officiel.
Le premier responsable de la CAF devra en outre verser une amende de 200 000 francs suisses (185 000 euros).
« La décision a été notifiée à M. Ahmad aujourd’hui, date à laquelle l’interdiction est entrée en vigueur. Conformément à l’art. 78, al. 2 du Code d’éthique de la FIFA, la décision motivée sera notifiée dans son intégralité à M. Ahmad sous 60 jours », ajoute la Fifa.
Élu président de la CAF en 2017, Ahmad Ahmad, avait brigué un second mandat à la tête du football africain. Après sa suspension quatre candidats restent désormais en course pour la présidence de l’instance africaine à savoir le Mauritanien Ahmed Yahia, l’Ivoirien Jacques Anouma, le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe et le Sénégalais Augustin Senghor.
- Rédaction