La présidente de la Confédération Générale des Entreprises Algériennes, Saida Neghza, s’est exprimé, samedi 18 juillet sur la situation économique que connait le pays depuis l’apparition de la pandémie du Coronavirus.
Dans une allocution prononcée à l’occasion de l’ouverture des travaux de la rencontre du premier ministre, Abdelaziz Djerrad, avec les partenaires sociaux et les opérateurs économiques, la présidente de la CGEA a indiqué que « la situation économique que connait le pays est difficile du fait de la propagation de la pandémie du Coronavirus ».
« Nous prenons conscience de la situation de crise que traverse le pays. Une situation marquée par la chute des prix des hydrocarbures et la baisse des réserves de change du pays », a-t- elle précisé dans son allocution, en ajoutant que « cette situation à laquelle le gouvernement actuel est confronté s’ajoute à la crise structurelle causée par les pratiques de l’ancien pouvoir ».
A ce propos, Saida Neghza a dénoncé dans son allocution certaines pratiques illicites à savoir « la bureaucratie, le favoritisme, le non respect des délais consacrés au retrait des documents et des licences, entre autres ». Selon elle, ce genre de pratiques a été à « l’origine de la dégradation de l’économie nationale ».
Face à la complexité de la situation, elle a appelé « les propriétaires des grandes entreprises disposant d’une liquidité financière considérable de recourir à la méthode de consultation afin d’œuvrer au service de l’intérêt général ». Dans ce contexte elle a mis en avant un certain nombre de réformes à savoir « la transparence, la lutte contre la corruption et la bureaucratie ». elle a également exhorté les hauts responsables à « donner la priorité à la production nationale, à soutenir le secteur agricole et à encourager l’exploitation des mines et des minéraux ».
- Rédaction