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La vision du président Tebboune transforme le Sahara algérien en une puissance stratégique : des milliards investis et des milliers d’emplois créés

La vision du président Tebboune transforme le Sahara algérien en une puissance stratégique : des milliards investis et des milliers d’emplois créés

Autrefois considéré comme un désert reculé, le Sud algérien regorge aujourd’hui de mégaprojets dans les transports, l’agriculture et l’industrie, marquant la naissance du « rêve californien » du Maghreb.

Alger, Algérie | 26 avril 2025 — Lorsque le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué pour la première fois, lors de sa campagne présidentielle de 2019, la transformation du Sahara algérien en « Californie du Maghreb », les sceptiques ont qualifié cette idée d’utopie. Pourtant, près de six ans après son entrée en fonction, cette vision audacieuse se concrétise rapidement. De vastes étendues désertiques, autrefois négligées et sous-exploitées, se transforment aujourd’hui en moteurs de croissance, de création d’emplois et de fierté nationale.

La récente visite du président à Béchar témoigne de cette transformation. Lors de sa tournée de travail et d’inspection, Tebboune a inauguré et lancé des projets d’infrastructures stratégiques, notamment l’activation de la ligne ferroviaire Béchar-Abadla, longue de 100 kilomètres. Mais ce n’est qu’un début. L’État investit des milliards pour construire un réseau de transport robuste qui reliera les régions reculées du sud au reste de l’Algérie, et au-delà.

Les routes reliant Tindouf à Zouerate en Mauritanie, ainsi que la route transsaharienne, plus vaste, sont en cours de construction. Par ailleurs, des projets de chemin de fer transcontinental vers les principales capitales européennes sont à l’étude. Il s’agit d’un Plan Marshall pour le Sud, méticuleusement conçu pour libérer son potentiel latent.

Au cœur de cette vision se trouve une révolution agricole florissante. Le Sahara est en passe de devenir le grenier de l’Algérie, grâce à des investissements audacieux dans l’agriculture saharienne. Pour la première fois depuis des décennies, l’Algérie est en bonne voie pour satisfaire l’intégralité de sa demande nationale en blé dur, en grande partie grâce au succès de l’agriculture du Sud. Ce bond en avant en matière de sécurité alimentaire s’accompagne de l’essor d’initiatives agro-industrielles visant non seulement à produire, mais aussi à transformer localement.

Des partenariats majeurs avec des investisseurs internationaux remodèlent le paysage. Dans l’Adrar, la ferme algéro-turque Dunyasir est déjà opérationnelle. À Timimoun, un projet algéro-italien colossal de 36 000 hectares est en cours de réalisation. Il prévoit la culture de céréales et de légumineuses, l’installation d’unités de transformation alimentaire, de silos de stockage et d’infrastructures agricoles. Ce projet devrait à lui seul générer plus de 6 700 emplois, dont 1 600 permanents, tout en stimulant les exportations au-delà des hydrocarbures.

L’une des initiatives les plus ambitieuses est le mégaprojet laitier Baladna dans l’Adrar, soutenu par le Qatar. Avec un investissement colossal de 3,5 milliards de dollars, il vise à créer la plus grande ferme laitière du monde, abritant 200 000 vaches et produisant jusqu’à 1,7 milliard de litres de lait par an. Il ne s’agit pas d’une simple rhétorique politique : des contrats sont signés, certaines installations sont déjà opérationnelles et d’autres sont en construction.

Le regain d’intérêt pour le Sud ne se limite pas à l’agriculture. La région recèle un immense potentiel inexploité : des terres ensoleillées, des sols fertiles et l’une des plus grandes réserves d’eau souterraine au monde, l’aquifère de l’Albien. Ajoutez à cela la richesse minière de sites comme Ghar Djebilet, et le Sahara apparaît comme la prochaine frontière économique de l’Algérie.

L’engagement indéfectible du président Tebboune en faveur du développement des provinces du Sud réécrit l’histoire moderne de l’Algérie. Sa vision claire et prospective transforme des terres oubliées en pôles stratégiques et des communautés autrefois isolées en centres de population prospères. Il ne s’agit pas seulement de développement ; c’est une renaissance nationale, ancrée dans la souveraineté, l’innovation et l’équité sociale.

Le Sahara n’est plus seulement un vaste désert : il est le nouveau cœur battant de l’Algérie, débordant d’ambition et illuminé par mille projets émergents.