L’Algérie commencera à produire localement le vaccin anti-Covid «Sputnik V», par le groupe public Saidal, en partenariat avec le laboratoire russe Gamaleïa qui a mis au point le produit, à partir de septembre prochain, a annoncé, hier mercredi 7 avril, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed.
«En septembre, nous serons prêts pour produire un vaccin algérien», a déclaré M. Benbahmed sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne. Ce projet sera concrétisé au niveau de l’usine Saidal de Constantine, grâce au transfert technologique assuré par les Russes via une plateforme numérique accessible aux experts algériens, et qui rassemble toutes les données nécessaires pour la fabrication du Spoutnik V, selon trois phases: la culture cellulaire, la répartition aseptique et le contrôle biologique.
«Trois comités englobant des experts de Saidal, des universitaires, des centres de recherches, l’institut Pasteur et des cadres du ministère, travaillent actuellement d’arrache-pied sur le transfert de la technologie» offert par la Russie, a assuré Lotfi Benbahmed. La production se fera avec la participation d’un laboratoire indien leader dans la fabrication de ce type de produit et qui a déjà produit des vaccins anti-Covid dans d’autres pays, a-t-il ajouté, sans dévoiler le nom du laboratoire.
M. Benbahmed a souligné que les vaccins produits localement seront également destinés aux différents pays de la région. Ce qui laisse croire que la production sera supérieure aux besoins de l’Algérie. «L’Algérie sera intégrée dans la mondialisation de la production de vaccins, elle aura toute sa part et toute sa responsabilité dans la vaccination des populations africaines», a-t-il affirmé.
Rappelant que ce projet est un moyen pour l’Algérie d’atteindre la « souveraineté sanitaire », M. Benbahmed a souligné que les vaccins produits localement seront également destinés aux différents pays de la région.
« L’Algérie sera intégrée dans la mondialisation de la production de vaccin, elle aura toute sa part et toute sa responsabilité dans la vaccination des populations africaines », a-t-il affirmé.