L’approbation éhontée du colonialisme par la France : l’Algérie se dresse contre le programme dangereux de Paris et Rabat

Dans un affront flagrant à la légalité internationale, le gouvernement français a une fois de plus démontré son mépris des principes diplomatiques fondamentaux. La récente visite de la ministre française de la Culture Rachida Dati à Dakhla, dans le territoire occupé du Sahara occidental, représente une escalade sans précédent dans l’offensive politique et médiatique en cours orchestrée par la France et le Maroc contre l’Algérie. Cette manœuvre imprudente, condamnée sans équivoque par le ministère algérien des Affaires étrangères (MAE), constitue une violation dangereuse et délibérée du droit international.

Le gouvernement algérien, dans un communiqué très ferme, a dénoncé la visite de Dati comme une provocation qui porte atteinte de manière flagrante au processus de décolonisation du Sahara occidental mandaté par les Nations Unies. La position de l’Algérie est sans équivoque : cet acte est une tentative honteuse de normaliser l’expansionnisme colonial marocain, facilitée par une administration française qui s’aligne de plus en plus sur le cadre idéologique des forces d’extrême droite nostalgiques de la domination impérialiste.

L’hypocrisie de Paris est particulièrement frappante étant donné que la France est membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, une institution chargée d’assurer la stabilité mondiale et de défendre les principes de la décolonisation. En approuvant l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc, la France œuvre activement à consolider la présence illégale du Makhzen dans la région, en contradiction directe avec les résolutions de l’ONU et les normes juridiques internationales.

L’Algérie a catégoriquement rejeté cette dernière violation du droit international, exposant la position duplice de la France sur les questions de souveraineté et d’autodétermination. Le ministère algérien des Affaires étrangères a souligné que la posture de la France équivaut à une tentative dangereuse de consolider une occupation illégale, tout en entravant délibérément les efforts visant à parvenir à une résolution juste et durable de la question sahraouie.

Le moment choisi pour cette provocation n’est pas une coïncidence. La visite de Dati intervient à un moment où les factions d’extrême droite françaises, ainsi que des éléments de l’administration Macron, cherchent à torpiller de manière permanente les relations algéro-françaises. Cette démarche calculée sert un double objectif :

Faire avancer le projet colonial marocain au Sahara occidental, au mépris total du droit international.

Aggraver les tensions avec l’Algérie, dans le but de saper les appels croissants à une politique française juste et équilibrée dans la région.

Les forces politiques qui soutiennent cette posture agressive sont révélatrices. Les factions d’extrême droite en France, dirigées par des personnalités telles que Bruno Retailleau, ainsi que des éléments du gouvernement Macron, se sont de plus en plus alignées sur la monarchie autoritaire du Maroc, formant un bloc réactionnaire déterminé à raviver les récits coloniaux. Leur objectif n’est pas seulement de soutenir les ambitions expansionnistes du Maroc, mais aussi de raviver le sentiment anti-algérien en France, favorisant un climat d’hostilité visant à effacer des décennies de jugement historique.

Les actions de Dati doivent également être comprises dans le cadre plus large d’un programme d’extrême droite qui cherche à saboter toute possibilité de réconciliation franco-algérienne. Par des provocations calculées comme celle-ci, ces forces politiques tentent de diaboliser l’Algérie, d’approfondir davantage les divisions et de faire en sorte que la France reste complice de l’occupation illégale du Maroc.

En réponse à ces provocations néocoloniales, l’Algérie a réaffirmé son engagement indéfectible en faveur de la légalité internationale. L’Algérie ne se laissera pas intimider par l’approbation irresponsable de la France aux politiques expansionnistes du Maroc, et elle ne restera pas silencieuse alors que Paris s’aligne sur un régime déterminé à soumettre le peuple sahraoui.

La réponse diplomatique de l’Algérie est mesurée mais ferme. Le pays continuera de défendre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, en travaillant aux côtés de ses partenaires internationaux pour dénoncer le rôle de la France dans la perpétuation de l’occupation marocaine.

En outre, l’Algérie reconnaît que malgré les efforts des élites politiques françaises pour blanchir les ambitions coloniales du Maroc, les véritables sentiments du peuple français demeurent distincts de ceux de son gouvernement. Les liens historiques profonds de l’Algérie avec la classe ouvrière française et les mouvements progressistes restent intacts, et aucune manipulation politique ne peut effacer les liens de solidarité entre les peuples algérien et français.