L’avocat d’Amira Bouraoui révèle de nouveaux faits dans son affaire d’exfiltration

L’avocat tunisien désigné pour défendre Bouraoui, Hashem Badra, a confirmé dans une déclaration au journal El-Khabar que sa cliente a obtenu un document dans un commissariat de police tunisien indiquant que son passeport algérien avait été perdu, alors que la vérité confirme qu’il lui a été retiré par le autorités algériennes dans les affaires dont elle est suivi.

Bouraoui a déposé une déclaration de perte de son passeport algérien auprès de la police tunisienne, au centre de Charkia près de l’aéroport de Tunis, pour tenter d’utiliser cette déclaration comme justification de l’absence de tampon d’entrée sur son passeport français.

Dans ce contexte, Boraoui croyait que lorsqu’elle présenterait le document à la police des frontières à l’aéroport, elle serait autorisée à traverser, mais cela n’a pas été possible, car son nom n’était pas inclus dans le système de notification automatisé de la police des frontières dans la liste d’entrée.

L’avocat qui a indiqué avoir vu la pièce qui était au dossier, a affirmé que le procès d’Amira Bouraoui, pour son entrée illégale en Tunisie, qui est prévu le 23 février, n’aura pas lieu, sauf si l’accusée est présente devant le tribunal, ce qui signifie que l’affaire reste ouverte contre elle en Tunisie.

Ahmed Achour