Le Syndicat national des pharmaciens algériens agrées (SNPAA) a « fermement » condamné ce qu’il a qualifié d' »engagement de mesures disciplinaires » à l’encontre de ses syndicalistes, notant qu’il n’en avait pas été averti au préalable.
Dans un communiqué, dont « DZAIR TUBE » a reçu hier, samedi, copie, le Syndicat a accusé « des organisations dont la mission première est liée à l’exercice du métier de pharmacien uniquement. » Ce que le Syndicat considère comme « une entrave à l’exercice du droit syndical garanti par la Constitution.
Le SNPAA a attiré l’attention sur le texte de la loi 14-90, qui reconnaît la protection des représentants syndicaux contre toute forme d’abus, ainsi que sur l’instruction ministérielle n° 152/2010, qui ordonne aux directeurs de la santé de ne pas prendre en considération les sanctions disciplinaires émises par les branches régulières des pharmaciens contre les représentants syndicaux sans en référer à eux.
Dans ce contexte, le Syndicat des pharmaciens a indiqué qu’il y a des transgressions de la part de certaines parties qui « ne respectent pas les lois », se demandant si cela se produit par ignorance ou à dessein, et si l’ampleur de leur récurrence et de leur coïncidence « à chaque fois avec les élections régulières de la branche tous les deux ans ».
Le syndicat a expliqué qu’il intensifie la correspondance et le travail de terrain à tous les niveaux, et fait également des propositions objectives à l’occasion de la modification de la loi 14-90, déterminant les modalités d’exercice du droit syndical au niveau de la Commission de la santé, des affaires sociales de l’Assemblée populaire nationale.
A la fin de son communiqué, le SNPAA a mis en garde contre les conséquences de la poursuite des exactions précitées à l’encontre des syndicalistes, rassurant ses adhérents et l’ensemble des pharmaciens de ne pas cesser de défendre les intérêts matériels et moraux des pharmaciens.
Ahmed Achour