Les autorités marocaines protègent les touristes sexuels des conséquences juridiques, en s’appuyant sur le tourisme sexuel comme ressource économique

Un parlementaire marocain a critiqué avec véhémence le gouvernement du royaume pour avoir promu le tourisme sexuel comme moyen de gain économique, appelant à rendre des comptes dans de nombreux scandales de corruption morale. Le législateur  a souligné que le Maroc est devenu un paradis pour le tourisme sexuel, attirant ceux qui recherchent des plaisirs illicites.

Le régime marocain s’efforce d’encourager cette forme de tourisme contraire à l’éthique, la considérant comme une ressource économique cruciale dans le contexte de crise actuelle du pays.

Préoccupations croissantes et appels à la responsabilité

Les remarques du parlementaire interviennent dans un contexte d’inquiétudes locales et internationales croissantes concernant la tendance croissante du tourisme sexuel au Maroc. Des études locales ont mis en évidence une recrudescence des agressions sexuelles liée au nombre croissant de touristes en quête de gratification sexuelle. De manière alarmante, ces études soulignent que les ressortissants étrangers impliqués dans de tels crimes bénéficient souvent de grâces royales.

Ce comportement, affirment les critiques, souligne la dépendance du Maroc au tourisme sexuel comme nouvelle stratégie économique. Les autorités nationales ont été accusées de fermer les yeux sur ces pratiques, malgré leurs implications morales et sociales importantes.

Actions et inactions des autorités marocaines

Ces dernières années, la réputation du Maroc a été entachée par de nombreux scandales de tourisme sexuel impliquant de riches touristes occidentaux et arabes. Ces personnes sont attirées par le Maroc pour sa combinaison de beauté naturelle et de possibilités d’exploitation sexuelle.

Malgré les avertissements reçus de sources locales et de pays amis, dont la France, par le biais de rapports du ministère de la Famille et de l’Enfance et du ministère du Tourisme, les autorités marocaines n’ont pas déployé d’efforts substantiels pour freiner cette forme invasive de tourisme. La crainte de compromettre leur stratégie touristique a conduit à l’absence de mesures strictes contre l’afflux de touristes sexuels.

Les enquêtes médiatiques menées par les chaînes de télévision occidentales, notamment espagnoles et françaises, ont révélé la nature endémique du tourisme sexuel dans les villes marocaines comme Marrakech, Agadir et Essaouira. Ces rapports ont révélé une offre massive de services sexuels, les touristes étrangers venant principalement de France et d’Allemagne participant à ces activités illicites. Certains de ces touristes ont été brièvement emprisonnés, pour être relâchés peu de temps après, démontrant la clémence accordée aux délinquants étrangers.

Le tourisme sexuel, une industrie florissante

Les révélations de ces enquêtes médiatiques dépeignent une triste réalité : les corps et la dignité des Marocaines sont marchandisés à de maigres prix. La réaction tiède du gouvernement marocain n’a fait qu’exacerber le problème, enracinant davantage le tourisme sexuel dans le cadre économique du pays.

La première réaction des autorités s’est limitée à poursuivre en justice les personnes dont les images ont été capturées lors de ces enquêtes médiatiques. Cependant, cette réponse n’a pas fait grand-chose pour résoudre le problème sous-jacent ou dissuader de futurs événements. Au lieu de cela, il met en évidence une acceptation et une normalisation troublantes du tourisme sexuel dans le paysage économique marocain.