Les Résidents à Constantine réclament l’intervention urgente du ministre de la Santé et l’envoi d’une commission d’enquête

Les Résidents en gynéco-obstétrique et à l’hôpital de l’enfant de la maternité de Sidi Mabrouk dans la wilaya de Constantine attendent une intervention urgente du ministère de la Santé, pour contenir la situation et trouver une solution aux problèmes dont ils souffrent avec le médecin-chef chargée de diriger le service, afin que le calme revienne à l’hôpital.
Les Résidents concernés ont exigé qu’une commission d’enquête soit envoyée à l’hôpital en raison de la discrimination et de l’injustice qu’ils subissent quotidiennement de la part du médecin-chef en charge du service au nom de l’hôpital, selon ce que certains d’entre eux révélé au site Dzair Tube
Les concernés l’avaient déjà dénoncé, il y a exactement un mois, en déposant une plainte le 27 septembre. Ils avaient tiré la sonnette d’alarme en faisant l’objet de «menaces et du harcèlement dans l’exercice de leur travail, à la dilapidation du denier publics, à l’abus de pouvoir se de fonction, à la discrimination et à la ségrégation entre médecins résidents et à l’incitation ». En raison des mesures prises par le médecin-chef en distinguant les médecins résidents, ce qui a créé une atmosphère tendue au sein de l’hôpital, cela peut constituer un obstacle au bon fonctionnement de l’institution hospitalière.
Des sources proches de certains médecins résidents ont révélé que l’atmosphère est toxique et peu propice au travail, et qu’ils attendent une intervention urgente du ministre de la Santé personnellement pour contenir la crise existante qui affecte directement le travail.
Les médecins résidents ont déposé une plainte, dont une copie est à la disposition de la chaîne Dzair Tube, auprès du doyen de la Faculté de Médecine de Constantine, du directeur de la maternité, du chef du comité pédagogique régional de gynéco-obstétrique, le responsable pédagogique et le responsable adjoint du post-graduation.
Les médecins résidents avaient reproché à la médecin-chef d’avoir « programmé les formations appliquées dans un but pédagogique, ainsi que les journées pédagogiques, sans les annoncer, car elle entendait délibérément en faire bénéficier un groupe de résidents, en les informant de son présence sans que le reste des résidents le sache.
Les médecins résidents ont également confirmé que la personne concernée « monopolise la salle d’opération sans permettre au reste des résidents d’effectuer des travaux pratiques, au point qu’elle a bloqué et menacé une médecin résidente, qui a été contrainte de quitter les lieux à ce moment-là. »
Les médecins résidents ont également accusé le médecin-chef de « punition injuste et injustifiée en plaçant des gardes supplémentaires verbalement et illégalement et sans qu’ils reçoivent de salaire, en plus des préavis d’absence et des retenues sur salaire et sur rendement, sachant qu’il y a ceux qui en sont exemptés de ces pratiques injustes et qui ne subissent aucun préjudice en signant une lettre de présence ou en les réprimandant pour leur absence ou leur sérieux au travail. »

Les médecins résidents reprochent au médecin-chef de « programmer des cas cliniques avec une présence obligatoire sans l’annoncer et de retirer les carnets de résidents après avoir déclaré l’intention d’assister et présenter à l’hôpital universitaire dans l’intérêt général de la promotion ». Cependant, ce n’était qu’un prétexte pour faire obstacle, pour qu’en fin de compte, pendent un mois de présence, aucun cas clinique n’a été assuré en sa présence, en plus du fait qu’elle déprogrammait nos malades programmés et les programmer aux résidents privilégiés. .»
Forts de ces accusations qu’ils ont portées contre le médecin-chef par intérim, les médecins résidents ont appelé à la réparation de ces injustices et au rétablissement de leurs droits et de leur dignité, ainsi qu’à leur protection, qu’il s’agisse de ceux qui sont dans leurs premières années ou de ceux qui craignent pour leur sort et leur avenir à la lumière de tout ce qui se passe, et même ceux qui sont sur le point d’obtenir leur diplôme.