Dans un tweet qui a fait écho au-delà des frontières, la journaliste marocaine Dounia Filali a attiré l’attention sur une question profondément troublante : le déclin alarmant de l’ancien ministre des Droits de l’Homme, le professeur Mohamed Ziane pendant son incarcération. Des sources fiables ont révélé que le professeur Ziane a perdu plus de 80% de son audition dans une oreille et est aux prises avec de graves problèmes oculaires qui compromettent sa vision. Fait troublant, les institutions du régime marocain ont résisté à son transfert pour un traitement médical urgent à l’extérieur de la prison, amenant les défenseurs des droits de l’homme et les militants à soupçonner des motifs politiques derrière son état déplorable.
Les événements désolants qui ont conduit à l’emprisonnement du professeur Mohamed Ziane se sont déroulés il y a un an lorsque plus de 20 agents de sécurité l’ont appréhendé dans son bureau de Rabat. La validation rapide de la décision initiale et la délivrance immédiate d’un mandat d’arrêt par la cour d’appel de Rabat n’ont fait qu’alimenter les craintes que cette détention puisse être politiquement motivée comme une forme de « représailles » contre Ziane pour son opposition ouverte au gouvernement.
Tout au long de sa carrière, le professeur Ziane s’est forgé la réputation d’avoir fermement soutenu les voix dissidentes contre le Makhzen, utilisant sans crainte ses plates-formes juridiques et médiatiques pour contester les allégations dirigées contre des militants, notamment ceux impliqués dans le mouvement du Rif et le célèbre journaliste Toufik Bouachrine. Sa critique virulente des politiques répressives du régime et de leur contribution à l’escalade des tensions politiques a fait de lui un adversaire redoutable.
La bataille du professeur Ziane contre la spondylarthrite, une maladie débilitante qui menace la paralysie et la perte de vision si elle n’est pas correctement traitée, ajoute à la gravité de la situation. La journaliste Dounia Filali est devenue un ardent défenseur de son cas, exigeant un transfert urgent vers un hôpital extérieur où il pourra recevoir les soins médicaux essentiels dont sa santé a besoin de toute urgence.
La détérioration de l’état de santé d’une personnalité juridique de premier plan comme le professeur Mohamed Ziane soulève de sérieuses inquiétudes quant au traitement des prisonniers au Maroc. Lui refuser l’accès à des soins de santé appropriés ne fait qu’aggraver les soupçons de mauvais traitements à motivation politique, sapant l’engagement de la nation à protéger les droits humains et à garantir la justice pour tous.
Alors que l’appel au transfert du professeur Ziane vers un établissement médical prend de l’ampleur, les défenseurs des droits humains et les militants exhortent les autorités marocaines à agir avec compassion et à adhérer aux principes de justice, d’équité et de respect de la dignité humaine.
Les autorités marocaines doivent prendre des mesures immédiates pour répondre aux problèmes de santé du professeur Ziane et veiller à ce qu’il reçoive les soins médicaux nécessaires de la part de professionnels qualifiés dans un établissement médical externe.
Les efforts courageux de Dounia Filali pour attirer l’attention sur la détérioration de la santé de l’ancien ministre Mohamed Ziane pendant son incarcération mettent en lumière le besoin urgent de réforme et de responsabilité au sein du système judiciaire marocain. Le traitement des prisonniers, quels que soient leur statut ou leurs convictions politiques, doit être guidé par les principes de compassion, de dignité et de respect des droits humains fondamentaux.