Dans une récente interview accordée au journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a déclenché une tempête diplomatique en lançant des attaques cinglantes contre l’Algérie et les pays qui ont condamné le meurtre de Nahel Merzouk, dont la Turquie et l’Iran. Les remarques de Colonna ont suscité de nombreuses critiques.
L’accent initial de Colonna était sur la restauration des systèmes républicains et démocratiques, soulignant l’importance de comprendre les facteurs complexes derrière les événements tragiques. Tout en reconnaissant les multiples défis auxquels la société française est confrontée, notamment l’éducation, l’emploi, le logement et les questions culturelles, les commentaires ultérieurs du ministre ont pris une tournure controversée.
Exprimant sa satisfaction face aux progrès économiques de la France, à la réindustrialisation, aux faibles taux de chômage et à l’accès croissant aux services publics et aux initiatives vertes, Colonna a pivoté pour critiquer les pays aux antécédents douteux en matière de droits de l’homme. Elle a effrontément déclaré : « Nous n’avons pas besoin de leçons, il convient de nous donner des leçons. Ce serait drôle si son peuple ne souffrait pas autant.
Il est important de noter que les troubles en France, qui ont connu des émeutes généralisées dans plusieurs villes fin juin et début juillet, ont été déclenchés par le meurtre tragique de Nahel Marzouk, un jeune homme d’origine algérienne, par un policier à Nanterre. Ces événements ont déclenché à juste titre des demandes de justice, de responsabilité et de réformes systémiques au sein des forces de l’ordre françaises.