L’économie informelle est devenue, aujourd’hui, le point faible du continent africain. Les marchés noirs échappent à toute statistique vu le nombre élevé des activités sans règles fixes.
A ce propos, la présidente de la Confédération Générale des Entreprises Algériennes, Saida Neghza a dit en marge de la récente conférence du sommet mondial de l’Organisation Internationale du Travail, que « le pourcentage élevé de l’économie informelle représente une réelle faiblesse pour le continent africain ». «La crise sanitaire causé par le nouveau Coronavirus a fait que beaucoup de familles se retrouvent présentement sans revenu en raison de la nature de leur travail », a -t-elle soutenu.
Bien que la situation épidémiologique ne soit pas aussi inquiétante en Afirque que dans d’autres continents, Saida Neghza a mis l’accent sur la nécessité d’apporter « le soutien médicale à savoir : des équipements médicaux pour faire face à la propagation de la pandémie du Coronavirus ». Elle a également appelé à ce titre « à la contribution des différents investisseurs et des institutions financières internationales dans la protection des institutions économiques durant ces circonstances difficiles ».
En Algérie, « les représentants des employeurs et des travailleurs ont pris l’initiative de soumettre un certain nombre de préoccupations et de suggestions pour protéger l’économie nationale », a-t-elle encore souligné en marge de cette conférence, ajoutant que « plusieurs réunions ont eu lieu avec les départements ministériels concernés par l’économie qui ont procédé à l’annulation du paiement de quelques taxes et impôts ainsi que le report de la date du paiement ».
La présidente de la CGEA a également indiqué que « l’Algérie a enregistré un retour progressif à l’activité économique », cependant elle a mis l’accent sur la nécessité de « rester prudents face à l’augmentation des cas de contaminations ces derniers jours ».