Selon une carte interactive publié par le FMI, l’Algérie au centre des économies mondiales et en tête des pays méditerranéens et maghrébins

L’Algérie est arrivée dans la deuxième catégorie du classement de la carte interactive montrant les taux de croissance des pays du monde, publiée par le Fonds monétaire international (FMI), dans un rapport sur les perspectives de l’économie mondiale du mois d’octobre, avec un taux de croissance de 4,7% du PIB (Produit intérieur brut) à la fin de l’année en cours, car elle est considérée comme l’un des taux de croissance les plus rapides au monde.

L’Algérie s’est classée dans une carte interactive montrant les taux de croissance des pays du monde, divisés en 5 catégories, du plus rapide au plus faible, parmi les pays dont les taux oscillent entre 3 et 6%, comme la Chine avec 3,2%, le Canada avec 3,3 %, l’Australie avec 3,8 % et la Turquie avec 5 %.

Cela survient à un moment où l’économie mondiale connaît des tensions géopolitiques et des craintes d’une récession de l’économie américaine qui s’étendra à l’Union européenne et à l’Asie au cours de l’année prochaine, alors que les conséquences de la guerre russo-ukrainienne ont accru la pression sur le les économies mondiales par la porte de l’inflation, tandis que les pays de l’Union européenne sont confrontés à la pénurie de gaz nécessaire à la production d’électricité, ce qui jette une ombre négative sur leurs économies.

L’Algérie est arrivée en tête des économies maghrébines en termes de taux de croissance par rapport au Maroc avec 0,8%, la Tunisie avec 2,2%, la Libye avec -18,5% et la Mauritanie avec 4%.

Le taux de croissance du PIB de l’Algérie est également le plus rapide de la région de la Méditerranée occidentale, qui comprend également l’Italie avec 3,2 %, la France qui atteint 2,5 % et l’Espagne avec 4,3 %.

Ces résultats, approuvés par le FMI, confirment la réalité de l’économie algérienne, illustrée par de nombreux indicateurs annoncés par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, notamment en ce qui concerne les exportations hors hydrocarbures, qui atteindront 7 milliards de dollars d’ici la fin de l’année en cours, pour atteindre 10 milliards de dollars, d’ici la fin de l’année prochaine, comme l’a annoncé le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane.

Ces chiffres positifs sur l’économie nationale proviennent également d’un rapport publié par une institution financière internationale, quelques semaines après la promulgation de la loi sur l’investissement, qui a été très bien accueillie par les responsables politiques et économiques de plusieurs pays, en plus du lancement par l’Algérie de plusieurs projets, notamment dans le secteur minier (fer à Tindouf et phosphates à Tébessa).

Il y a quelques jours, le FMI a relevé sa prévision de croissance de l’économie algérienne en 2022 à 4,7%, soit le double de sa précédente prévision qui tablait sur une croissance de 2,4%.

Cela survient quelques jours après que le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, ait annoncé que la balance commerciale avait enregistré un excédent jusqu’en août, s’élevant à 13,9 milliards de dollars.

Ahmed Achour