Sources de « Dzair Tube » : La France viole les accords de 1968 et 1974 avec l’Algérie en s’obstinant à ne pas informer ses consulats de l’arrestation de citoyens algériens et en violant délibérément leurs droits.

Dans une tentative désespérée de s’accrocher à son influence déclinante, la France a lancé une campagne vicieuse de déformation, d’hostilité et d’accusations infondées contre l’Algérie. Cette entreprise irresponsable, menée par des idéologues d’extrême droite, des responsables gouvernementaux complices et des médias partiaux, marque un chapitre honteux des relations franco-algériennes, mettant à nu l’état d’esprit néocolonial profondément ancré de la France.

Le cœur du dernier débâcle diplomatique de la France réside dans sa violation flagrante des lois internationales et des accords bilatéraux avec l’Algérie, notamment la convention de 1974 sur les relations consulaires et l’accord franco-algérien de 1968. Ces accords, conçus pour promouvoir le respect mutuel et la coopération, ont été systématiquement érodés par les politiques autoritaires et la partialité institutionnelle de Paris, révélant un État embourbé dans l’arrogance et la duplicité. Le théâtre de l’hostilité : les controverses fabriquées par la France

Au cœur de la rhétorique malveillante de la France se trouve sa politique d’expulsion arbitraire, illustrée par le cas d’un ressortissant algérien dont les droits ont été bafoués sans procédure régulière. Le refus de l’administration française de se conformer aux protocoles de notification consulaire établis constitue non seulement une violation de l’article 36 de la Convention de Vienne sur les relations consulaires, mais aussi un affront flagrant à la décence humaine fondamentale.

Alors même que l’Algérie a respecté ses obligations avec un taux de traitement remarquable de 70 à 80 % des documents de laissez-passer, les responsables français ont colporté sans vergogne des mensonges, accusant l’Algérie de ne pas coopérer. Cette controverse fabriquée, imprégnée d’arrogance coloniale, expose la stratégie cynique de la France : détourner la responsabilité de ses propres échecs en diabolisant l’Algérie.
La symbiose entre l’extrême droite française et les médias : une alliance toxique entre la politique et les médias

L’alliance malsaine entre les démagogues d’extrême droite et l’élite médiatique française a alimenté cette campagne hostile. Des personnalités comme Marine Le Pen, Éric Zemmour et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, encouragés par des plateformes comme Le Point, ont instrumentalisé le sentiment anti-algérien pour marquer des points politiques à moindre coût.

Leur rhétorique, imprégnée de nostalgie coloniale et de préjugés raciaux, a imprégné les couloirs du pouvoir, normalisant l’hostilité envers l’Algérie. Ce climat toxique non seulement creuse le fossé entre les deux nations, mais érode également la position de la France sur la scène internationale, la réduisant au rang de paria de sa propre création.
L’échec spectaculaire de Macron : la diplomatie réduite au théâtre

L’approche erratique du président Emmanuel Macron dans les relations avec l’Algérie n’a été rien de moins que désastreuse. De ses accusations incendiaires contre l’Algérie au ton paternaliste de son gouvernement, Macron a démontré une incapacité stupéfiante à naviguer dans la dynamique postcoloniale avec maturité et respect.

Son affirmation scandaleuse selon laquelle l’Algérie s’est « déshonorée » en refusant de soigner Boualem Sansal, un écrivain naturalisé français, a été accueillie avec une condamnation généralisée dans toute l’Afrique. Cette grandiloquence néocoloniale a réuni des voix politiques en Algérie, au Sénégal, au Tchad et au-delà, qui voient au-delà des tentatives à peine voilées de la France de réaffirmer sa domination sur ses anciennes colonies.
Des accords qui s’érodent, des droits bafoués

Le mépris de la France pour ses engagements au titre de l’accord franco-algérien de 1968 est emblématique de sa stratégie plus large visant à saper la souveraineté algérienne. En imposant des interprétations restrictives de l’accord, la France a systématiquement privé les Algériens de leurs droits, violant l’esprit de réciprocité et de coopération sur lequel l’accord a été construit.
1. Défaut délibéré d’information des consulats algériens

En vertu de l’article 36 de la Convention de Vienne sur les relations consulaires (1963), tous les États signataires sont tenus d’informer sans délai le consulat de l’arrestation ou de la détention d’un ressortissant étranger. Or, les autorités françaises omettent systématiquement d’informer les consulats algériens de la détention de leurs ressortissants.

Conséquences : Cette omission empêche la mise en œuvre des mesures de protection consulaire, qui comprennent l’assistance juridique, le soutien psychologique et la sauvegarde des droits fondamentaux des détenus.
Exemple concret : De nombreux cas documentés révèlent que des ressortissants algériens détenus en France ont été privés de soutien consulaire en violation flagrante de la convention.

2. Méconnaissance des droits fondamentaux des détenus algériens

Les pratiques françaises contreviennent aux normes internationales, notamment à la Déclaration universelle des droits de l’homme et à la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH).

Droits violés :
Droit à un procès équitable (article 6 de la CEDH),
Droit d’être informé des raisons de son arrestation,
Droit à un traitement humain et digne en détention.
Exemple : Des détenus algériens ont fait état de conditions de détention dégradantes et d’un accès limité à des interprètes ou à un avocat.

3. Sollicitation abusive de passeports consulaires

Les autorités françaises demandent fréquemment des documents de voyage consulaires (laissez-passer) pour les détenus algériens, bien qu’elles n’aient pas informé les consulats algériens de leur détention dans les délais requis.

Problème : Cette pratique crée un cercle vicieux, rendant les consulats incapables d’agir efficacement en raison du manque d’informations en temps opportun.
Impact : Elle retarde les procédures administratives et judiciaires, prolongeant inutilement la détention des ressortissants algériens.

Affaiblissement de l’accord de 1968

L’accord franco-algérien de 1968 avait pour objectif de garantir des droits spécifiques aux ressortissants algériens en France, notamment en matière de séjour, d’emploi et de protection sociale. Cependant, les décisions judiciaires en France ont progressivement érodé sa substance.

1. Restriction des droits des ressortissants algériens

Interprétation restrictive : Le Conseil d’État et les tribunaux administratifs français ont adopté des interprétations de plus en plus restrictives des dispositions de l’accord, compromettant son applicabilité.
Exemple : des ressortissants algériens se sont vu refuser des titres de séjour ou des droits sociaux, même dans des situations explicitement couvertes par l’accord de 1968.

2. Contradiction avec l’esprit de l’accord

L’accord de 1968 reposait sur des principes de coopération et de réciprocité entre la France et l’Algérie. Les décisions judiciaires récentes en France vont à l’encontre de cet esprit, perturbant l’équilibre des relations bilatérales.

La plateforme ANEF : un obstacle bureaucratique majeur

La plateforme ANEF (Administration numérique des étrangers en France), conçue en apparence pour simplifier les procédures administratives, est devenue un obstacle important pour les ressortissants algériens.

1. Dysfonctionnement de la plateforme

Complexité et délais : les procédures en ligne sont souvent alambiquées et peu intuitives, ce qui décourage les utilisateurs.
Manque de transparence : les décisions rendues via la plateforme ANEF sont souvent opaques, avec des explications insuffisantes.

2. Impact sur les ressortissants algériens

Retards procéduraux : les délais de traitement des demandes sont excessivement longs, laissant les demandeurs dans l’incertitude.
Défis pour les binationaux : même les personnes ayant la nationalité française rencontrent des difficultés, ce qui suscite des inquiétudes quant à la discrimination systémique.

Controverse sur les passeports consulaires

Les bureaux consulaires algériens font preuve d’une diligence remarquable dans le traitement des demandes de laissez-passer, atteignant un taux de réussite de 70 à 80 %. Néanmoins, les autorités françaises tentent de rejeter la faute sur l’Algérie.
1. Allégations trompeuses des autorités françaises

Allégations sans fondement : Le ministère français de l’Intérieur accuse l’Algérie de non-coopération, malgré des preuves évidentes du contraire.
Objectif : Cette rhétorique vise à détourner l’attention des manquements des autorités françaises, notamment leur incapacité à notifier les arrestations en temps opportun.

La réponse résolue de l’Algérie : la souveraineté avant tout

L’Algérie est sortie de cette crise avec sa dignité intacte, refusant de s’incliner devant les tactiques coercitives de la France. La réponse mesurée du ministère algérien des Affaires étrangères souligne l’engagement de la nation en faveur de la souveraineté et du respect mutuel, forçant Paris à un retrait humiliant.

Le soudain virage du porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, vers une rhétorique conciliante témoigne de la force diplomatique et de la résilience de l’Algérie. Le recul désespéré de la France ne peut cependant pas réparer les dommages causés par son arrogance et son incompétence.

Les retombées mondiales : l’Afrique rejette les stratagèmes néocoloniaux de la France

La gestion maladroite de la crise par la France a mis en évidence la perte d’influence de l’Afrique. Des dirigeants de tout le continent, de Mahamat Idriss Déby Itno au Tchad à Ousmane Sonko au Sénégal, ont ouvertement dénoncé le ton condescendant et les attitudes impérialistes dépassées de Macron.

Cette vague de résistance souligne un changement plus large dans le paysage géopolitique de l’Afrique, où des pays comme l’Algérie affirment leur souveraineté et rejettent les tentatives de la France de s’immiscer dans leurs affaires. L’ère de la domination française sans entraves est révolue, remplacée par un nouveau paradigme de dignité, d’égalité et d’autodétermination.